Hier au Retaj, la CNDHL, l’Earth Eco et l’ECES ont clôturé l’atelier sur les violences basées sur le genre. Cet événement a été marqué par un échange enrichissant entre la présidente Sittou Raghadat Mohamed, des religieux, des leaders d’opinion et d’autres acteurs engagés.
Une dizaine de leaders a participé à l’atelier sur les violences basées sur le genre, qui s’est achevé hier à l’hôtel Retaj. Cet événement a été l’occasion de discuter des enjeux cruciaux liés à l’égalité des sexes. Parmi les recommandations formulées. La poursuite du renforcement du cadre légal et institutionnel pour lutter contre les VBG, l’accélération de l’adoption du projet de loi cadre pour l’égalité entre le sexe. Il y a également la promotion des initiatives visant à augmenter la représentation des femmes dans les postes de décision, la poursuite du développement du projet de loi pour garantir l’égalité des droits en matière de nationalité entre hommes et femmes.
Plusieurs sujets importants ont été abordés, notamment les lois en vigueur qui nécessitent des ajustements. Le fait qu’un étranger marié à une comorienne n’a pas accès à la nationalité comorienne même s’il a fondé une famille avec sa femme tout en s’intégrant dans la société comorienne est à revoir selon certains leaders. Ils font appellent à ce qu’on révise certaines lois et celle-là en fait partie.
D’autre part, Chamsoudine Said Mhadji, président du Réseau National des Jeunes Leaders pour la Paix, s’engage activement dans la lutte pour la parité. Il appelle les jeunes à se rallier à leur cause et à défendre l’égalité des genres, peu importe où ils se trouvent. Leur initiative vise à sensibiliser les communautés sur l’importance de l’équité entre les sexes et à encourager une mobilisation collective pour faire avancer cette cause essentielle.
« Nous nous engageons fermement à respecter le principe de la parité. Dans nos bureaux, nous avons veillé à ce qu’un nombre significatif de femmes soit présent, avec un minimum de 40 %. Il est essentiel de donner à la femme la place qui lui revient et de lutter pour que cela soit respecté », déclare-t-il.
Malha, artiste engagée et militante, combat les violences basées sur le genre. Elle conseille aux victimes de s’exprimer, car c’est le premier contre ce fléau. Elle incite également les gens à se rendre dans les services d’écoute, qui offrent un soutien essentiel. La prise de parole peut vraiment faire une différence contre les violences.
« Le conseil que je souhaiterais adresser aux victimes de violences est de ne pas hésiter à en parler. La communication est le premier remède, car vivre une expérience de violence a un impact profond, notamment sur l’esprit. La violence affecte notre santé mentale, c’est pourquoi il est essentiel de se tourner vers des services d’écoute qui peuvent apporter le soutien nécessaire », a-t-elle dit.
Rappelons que cet événement a réuni des personnalités influentes, telles que la présidente Sittou Raghadat Mohamed, des leaders religieux communautaires et émergents pour échanger sur ces enjeux cruciaux. Parmi les recommandations formulées, l’accent a été mis sur la nécessité de promouvoir des initiatives visant à augmenter la représentation des femmes dans les postes de décision et de poursuivre le développement du projet de loi pour garantir l’égalité des droits en matière de nationalité entre hommes et femmes.
Djanamali Saïd Abdou (stagiaire)