ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Commune de Ntsinimoimlima : L’installation de l’hôtel de ville divise la région

L’hôtel de ville de la région de Mboiku divise la région. 4 localités de la commune de Ntsinimoimlima révoltent contre l’installation sans consensus de l’hôtel de ville à Chezani, chef-lieu de la région. Au cours d’une conférence de presse jeudi dernier, Abdou Saïd, notable de Hantsindzi a rappelé que la période de l’esclavage est révolue.

4 localités de la région de Mboinku notamment Hantsindzi, Trelezini, Ndroudré et Nyumamilima se révoltent contre l’installation de l’hôtel de ville à Chezani, chef-lieu de la région. Dans son intervention, Abdou Saïd, de la localité de Hantsindzi a passé en revue l’histoire de la région depuis l’installation de la préfecture de la région jusqu’à l’installation de la mairie.

Le message est clair, les 4 localités sont contre cette installation qui, selon les conférenciers, il n’y a pas eu un consensus de toutes les localités. Le notable a rappelé qu’il y a 6 ans déjà depuis que le bras de fer existe dans la région. Selon lui, tout a commencé depuis les élections municipales dernières où le maire élu, natif de Chezani, a été rejeté par la Cour constitutionnelle. « Après 5 années de vide, les 4 localités citées se sont mises d’accord de construire un hôtel de ville. La pose de la pierre angulaire de ce nouveau bâtiment a vu la participation du ministère de l’intérieur et le préfet de la région de cette époque-là », a souligné Chalo Issa, notable de Trelezini.

Selon lui, le bras de fer a commencé par là. Mais une rencontre entre les localités de la région a été prévue à Chezani afin de trouver un compromis mais en vain. « Notre capitale n’a pas pris part à cette rencontre. La ville de Chezani a répondu qu’elle nous donnera une suite après. A la grande surprise, le lendemain nous avons appris que cette ville a posé la pierre angulaire sans que les autres localités aient connaissance. Nous ne sont pas des esclaves et cette période est déjà révolue », a conclu le notable de Trelezini.

Kamal Saïd Abdou

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