ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Commune de Nyumakomo : Les conseillers municipaux et chefs des villages demandent une organisation d’élection

Suite au décès du maire de la commune de Nyumakomo-Mitsamihouli, Mohamed Mfoihaya, le 27 octobre 2020, les conseillers municipaux et les chefs des villages demandent une organisation d’élection municipale. Mais, le premier adjoint au maire de la commune fait fi et souhaite garder le fauteuil jusqu’à la fin du mandat.

La situation que traverse la commune de Nyumakomo dans la région de Mitsamihouli est inquiétante. « À peine 5 mois sans maire ». Dans une réunion qui a eu lieu le 26 février dernier, à Founga Mitsamihouli, les conseillers municipaux et les chefs des villages ont demandé aux autorités compétentes, notamment le ministère de l’intérieur, le gouvernorat de Ngazidja et la Ceni d’organiser des élections du nouveau maire. « Nous avons organisé une réunion entre les conseillers municipaux, les chefs des villages et le deuxième adjoint au maire, le 26 février dernier portant l’ordre du jour : organisation des élections du nouveau bureau exécutif de la commune. Le premier adjoint au maire, Mahamoud Maoulida ne veut pas céder le fauteuil de la commune », a expliqué le conseiller municipal, Faiz Moindjié M’madi.

Celui a rappelé que le délai légal de l’organisation des élections du nouveau bureau exécutif après le décès de Mohamed Mfoihaya est de 15 jours. « Selon la loi de décentralisation article 28 et 29, en cas de décès du maire, une organisation de vote est prévue après 15 jours. Et notre maire est mort depuis le 27 octobre 2020. On est le 03 mars 2021 (Ndlr, hier). On compte à peine 5 mois. Le premier adjoint au maire assurant l’intérim, Mahamoud Maoulida n’accepte pas l’idée d’organisation d’une élection municipale. Pourtant, le gouvernorat de Ngazidja déplore que nous devrons passer au vote pour en fin bénéficier les intérêts communaux », a-t-il évoqué. Et lui de conclure : « nous avons maintes fois lancé des cris d’alarme pour une telle situation sociale et administrative qui se détériore de jour en jour, mais, rien n’est fait ».

Abdoulandhum Ahamada

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