ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Conflit Maoueni-Ntsorale : Les deux localités déplorent des dégâts matériels et humains

Le village de Maoueni et Ntsoralé dans le Dimani entrent en conflit depuis, la nuit du samedi dernier. Des maisons et des voitures sont brûlées, des mosquées saccagées, dans les deux localités. Des pertes humaines à déplorer.

Samedi dernier, les villages de Ntsoralé et de Maoueni dans le Dimani, entrent en guerre. Les dégâts causés sont énumérés : des maisons et voitures sont brûlées dans les deux localités. Des pertes humaines. Les forces de l’ordre sont intervenues, mais, la bagarre continue. Les raisons de ce conflit sont floues, à moins que chaque clan se réclame son innocence en termes de « provocateurs du conflit ». La moindre cause que les jeunes de ces deux localités évoquent est qu’il s’agit d’un « conflit entre les jeunes de Mboudé et Maoueni, à Ntsoralé Dimani, samedi dernier, lors d’un concert ». « Nous étions en plein concert, la nuit du samedi dernier, ici à Ntsoralé Dimani. Certains jeunes de Mboudé Dimani ont causé la bagarre contre les jeunes de Maoueni Dimani. Après les avoir interceptés, pour cesser la bagarre, les jeunes de Maoueni ont brûlé nos maisons et nos mosquées. Certains dégâts matériels sont énumérés », a témoigné un jeune de Ntsoralé Dimani.

En revanche, un des jeunes de  Maoueni Dimani affirme que la bagarre a commencé, à partir des jeunes de Mboudé Dimani, lors d’un concert, à Ntsoralé Dimani, mais, c’est le village de Ntsoralé Dimani qui a provoqué la guerre. « Lors d’un concert à Ntsoralé Dimani, des jeunes se sont querellés et les habitants de Ntsoralé Dimani ont brûlé des maisons et des voitures de Maoueni Dimani. Un ancien commissaire à la producation venant de ce village est décédé », a répliqué un jeune de Maoueni Dimani.

Les conflits inter villageois refont surface. Le gouvernement, les forces de l’ordre, les préfets, les maires et les chefs des villages doivent réagir pour maintenir la paix et la sécurité, en imposant des mesures de sécurité.

Abdoulandhum Ahamada

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