Le conseil hebdomadaire des ministres s’est tenu, hier, au palais de Beit-Salam. Les questions de la vanille, de l’ylang-ylang, du tourisme durable aux Comores et autres, étaient au menu des discussions. Le prix de la vanille sera bientôt connu.
Lors du conseil des ministres d’hier, le ministre de l’économie et porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié a annoncé les grands titres du menu du jour. La campagne relative au prix de la vanille est en cours d’étude. Les questions de l’ylang-ylang et de l’appui au domaine de l’agriculture comorienne ont été aussi abordées. « Nous sommes dans la période de la récolte de la vanille. Le chef d’Etat ordonne les ministères de tutelles d’étudier la fixation du prix de la vanille. Tous les détails seront bientôt annoncés. Certes, la vanille, l’ylang-ylang et le soutien aux domaines agricoles font parties des secteurs qui préoccupent le gouvernement. L’écotourisme est aussi un vecteur du développement économique du pays », a déclaré le porte-parole du gouvernement. Et lui d’ajouter : « la question de nos ressortissants comoriens à Madagascar est au cercle de discussions. Espérons que nous trouverons des solutions efficaces pour leur retour dans leur pays ».
Interrogé sur la question de l’ouverture des grands mariages traditionnels, le ministre de l’économie a précisé que le gouvernement et la partie civile doivent attendre l’aval des docteurs. Car selon lui, la santé et l’économie d’un pays sont deux facteurs majeurs pour le développement. « Nous traversons des moments difficiles marqués par l’impact du Coronavirus. Le gouvernement et moi personnellement avons l’ambition de donner le feu vert pour l’ouverture des cérémonies des mariages traditionnels. Mais, il faut savoir que nous sommes dans une phase de vaccination et de tests. Nous devons être patients. Le corps médical (le comité scientifique) évalue la situation du Coronavirus pour chaque semaine. La décision revient aux médecins. Toutefois, il est impératif que nous prendrons toutes les précautions nécessaires contre la maladie », a-t-il expliqué.
Abdoulandhum Ahamada