ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Contrôle maritime : Les pêcheurs sommés à présenter leurs cartes professionnelles

Le centre national de contrôle et de surveillance maritime en collaboration avec le garde-côte a procédé, hier jeudi, à une opération de contrôle des pêcheurs. Cette initiative vise à réduire le taux de mortalités et de dégâts enregistrés dans les zones maritimes.

Ces derniers temps, plusieurs cas de noyade et de mortalité ont été constatés dans les côtes comoriennes. Des opérations de secours ont été effectuées. Et d’autres décès ont été enregistrés, notamment celui de Mohamed Adjilani, originaire de Ntsinimoipanga Badjini dont son corps a été retrouvé à Vanamboini. À l’aide du projet Swiofish, le centre national de contrôle et de surveillance maritime et le garde-côte ont procédé à une opération de contrôle des bateaux, vedettes au large de la mer comorienne.

Au cours de cette mission, les deux entités (centre national de contrôle et de surveillance maritime été le garde-côte) ont appréhendé plusieurs vedettes. Les agents de mer conduits par Mohamed Zoubeir et Rachad ont essayé de faire, à tour de rôle, la vedette des pêcheurs dénommés respectivement, Madouhouli et Abdallah.

À titre de démonstration, ces deux pêcheurs ont été recommandés de présenter leurs cartes de pêche, un approvisionnement en eau, des outils de communications en cas de disparition en mer, de lieu de résidence, numéro d’immatriculation, entre autres. C’est une manière d’assurer que les pêcheurs ont toutes les conditions nécessaires d’exercice en mer. Toutefois, ces deux hommes ont essayé de présenter seulement des jerricanes d’eau en déclarant qu’ils « possèdent de cartes de pêche ». Comme d’autres pêcheurs ont avoué qu’ils ne « possèdent pas leurs cartes de pêche ni l’immatriculation de vedette »

M. Bacar, un des agents responsables de cette mission a montré l’importance des outils et dossiers demandés par l’armée maritime. « Cette opération s’effectue dans les trois îles. Les pêcheurs doivent avoir une carte de pêche, immatriculation du bateau ou vedette pour pouvoir identifier leurs lieux de provenances. Il faut que les pêcheurs aient un approvisionnement en eau », a-t-il expliqué.

Abdoulandhum Ahamada

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