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Contrôle physiques dans les écoles publiques : 270 enseignants fantômes reçoivent leurs salaires

Le ministre de l’Éducation nationale a procédé la semaine dernière à un contrôle physique dans les CIPR de la Grande-Comore. L’idée est de recenser et connaître le nombre des enseignants en exercice, le nombre des divisions, le taux horaire des enseignants, entre autres.

Le ministre de l’éducation nationale, Djanfar Salim Allaoui s’est rendu sur terrain la semaine dernière pour s’enquérir de la situation de l’enseignement, plus précisément la présence des enseignants et le nombre des divisions dans les CIPR de Ngazidja. « À Ngazidja, nous avons enregistré 1396 enseignants au primaire et 927 du collège et lycée. Ce contrôle physique permettra de connaître si le nombre d’enseignants enregistrés est en exercice car le gouvernement paie 270 enseignants qui ne travaillent pas. Il faut donc connaître le nombre d’enseignants en exercice, le nombre des divisions, l’effectif des élèves et le taux horaire des enseignants », a expliqué le ministre de l’éducation nationale.

Sur le choix du public ou du privé, le ministre Djanfar Salim Allaoui a précisé que l’enseignant du primaire, du collège ou lycée doit faire le choix entre le public ou le privé, sans état d’âme. « Il y a des enseignants qui donnent cours dans les écoles publiques et partent dans les écoles privées. Ce concept est mis fin. Il faut faire un choix entre le public ou le privé. La loi d’orientation sur l’enseignement, notamment l’article 78, précise que l’enseignant doit choisir le public ou le privé. Je travaille avec l’intersyndical en cas d’affectation », a-t-il insisté.

Le ministre de l’éducation a l’intention de créer la carte scolaire. « Il faut mettre en place la carte scolaire. On l’appelle NIS (numéro d’identification scolaire). C’est un système électronique d’enregistrement du parcours de l’élève. Nous devons améliorer la qualité de l’enseignement et les conditions de travail des enseignants », a-t-il conclu. 

Abdoulandhum Ahamada

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