Le respect des mesures barrières comme la distanciation sociale et le port du masque fait débat dans les mosquées. Abdoulfatah Saïd Mohamed, directeur général de l’agence nationale du Hedj et Oumra précise que la maladie existe et qu’il est un devoir de tout un chacun de veiller au respect de ces mesures pour le bien de notre santé.

Le chef de l’Etat a pris la décision d’alléger certaines mesures contre la covid-19, notamment l’ouverture des mosquées sous le respect des conditions barrières notamment le port des masques et la distanciation sociale. Abdoulfatah Saïd Mohamed, directeur général de l’agence nationale du Hedj et Oumra souligne que la maladie est toujours présente. « Il faut respecter les mesures barrières. A la mosquée de la Mecque et Médine, on observe la distanciation sociale dans toutes les prières pour le respect strict des mesures barrieres. Pourquoi nous ne voulons pas suivre l’exemple. Je prends l’exemple dans notre mosquée de Mtsangani si une personne n’a pas porté son masque, ou s’il n’a pas apporté son propre tapis de prière ou refuse de respecter la distanciation sociale, il est par conséquent refusé d’entrer à l’intérieur de la mosquée », indique le directeur général de l’agence national du Hedj.
La population est le premier à respecter et appliquer les mesures barrieres. « Les comoriens ont sollicité l’ouverture des mosquées. Maintenant le président a ouvert les mosquées à condition que les mesures barrières soient respectées. N’attendez pas à ce que le chef de l’Etat envoie des gendarmes dans chaque mosquée pour faire appliquer ces mesures. C’est nous les gendarmes qui doivent veiller et appliquer ces mesures pour le bien de notre santé », insiste-t-il. Selon le directeur, ceux qui prêchent ont aussi le devoir de faire la nécessité de respecter les mesures. « Cette maladie n’à rien avoir avec la politique, il s’agit d’un combat de nous tous », conclut-il.
Kamal Saïd Abdou