Depuis hier lundi jusqu’au jeudi prochain, la CTC avec le partenariat du ministère de travail se consacrent pour un atelier de tripartie et d’échanges sur les bases du renforcement du dialogue social dans tous les secteurs. Le non respect de droit de travail un grand défi à relever, selon Akrosso Cofi directeur BIT résidant à Madagascar en vidéoconférence.
La lutte pour le respect des droits de travail est au menu des échanges dans un atelier lancé par la CTC, à Moroni. L’objectif est de parvenir à mettre en vigueur les textes qui régissent le respect de droit de travail, sur la prise en charge des droits des travailleurs, de l’assurance maladie du personnel, d’établir une paix durable entre l’Etat, les employés, et les entreprises. « Cette formation se tient au bon moment où plusieurs acquis du dialogue social aux Comores semblent traverser un moment de turbulences pour ne pas dire mise en cause. La question du coronavirus doit être vue sur tous les angles, car les conséquences économique et sociale sont très lourdes à supporter », a souligné Salim soulaimana, secrétaire général de la CTC. Et lui d’ajouter que «certain nombre de décisions libératrices doivent être revues car, elles portent préjudices sur la vie des travailleurs et de la population ».
Le président du mouvement des entreprises comoriennes ( Modec) Ali Bazi Said Mourad a insisté qu’ « il faut un maximum de pragmatisme sur les actions à mener dans le cadre du dialogue social car il s’agit d’un vecteur devant promouvoir une paix durable dans toutes les institutions et pour le changement qu’elle va générer les Comores ».
« Vous conviendrez tous avec moi que, seul le dialogue social et la concertation entre le gouvernement, les syndicats, nous permettrons de lutter contre les injustices sociales et redonner l’espoir à ces nombreuses familles en détresses socioéconomiques », a indiqué le secrétaire général du ministère de travail.
Nassuf.M.Abdou