Le gouvernorat de l’île d’Anjouan et la mairie de Mutsamudu ont lancé officiellement, hier mardi, l’ouverture du colloque international sur les « sultanats historiques des Comores » et « la place des femmes dans la préservation du patrimoine culturel ». Cet événement, de deux jours, est organisé par le collectif du patrimoine des Comores en partenariat avec l’Ambassade de France aux Comores. Il s’agit d’un événement qui rassemble des experts nationaux et internationaux pour intensifier les échanges interactifs.
En vue de protéger les valeurs culturelles et les sultanats historiques des Comores, le gouvernorat d’Anjouan et la mairie de Mutsamudu lancent un atelier de deux jours axé sur les « sultanats historiques des Comores et la préservation du patrimoine culturel ».
En partenariat avec l’ambassade de France aux Comores, le collectif du patrimoine des Comores a réuni des experts nationaux et internationaux pour animer des séances d’échanges interactifs. Les discussions portent sur la préservation des monuments, traditions et sites liés aux sultanats, avec des expériences partagées par des spécialistes d’autres régions du monde.
Un des points forts du colloque est l’importance du rôle des femmes dans la transmission et la préservation du patrimoine culturel comorien. Lors de son discours d’ouverture, le gouverneur de l’île d’Anjouan, Dr Zaidou a souligné l’importance de la protection de valeurs culturelles et historiques des îles Comores. Cette occasion permet de connaître l’importance des sultanats historiques des Comores qui ont joué un rôle important sur le développement politique, social et économique dans les régions.
« Cet événement marque une grande importance sur l’histoire des Comores. Ce colloque international permet de mettre en œuvre des recherches sur les sultanats historiques des Comores. Le sultanat a joué un rôle important sur le développement social, politique et économique des Comores. Nous remercions énormément le collectif du patrimoine des Comores pour la mise en place de cet événement. La valeur de la femme comorienne dans la transmission et la préservation du patrimoine culturel comorien est à l’ordre du jour », a expliqué le gouverneur de l’île d’Anjouan.
À titre de rappel, le collectif du patrimoine des Comores est né en France de la rencontre des associations Msaanda et Msaydiye, qui portèrent les premiers dossiers concernant la question dans l’Union. Il a eu à cœur de faire reconnaître le patrimoine bâti de ces îles, dès le début des années 2000. Les premières actions auprès de l’UNESCO remontent à 2008.
Abdoulandhum Ahamada