ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Dialogue national : Abdou Oussein souhaite la participation de tout le monde

Pour qu’il s’ouvre dans des bons auspices, pour qu’il atteigne ses objectifs, notamment l’apaisement et la décrispation de l’atmosphère socio-politique apaisé, le dialogue devrait réunir toutes les sensibilités politiques, pouvoir et opposition, selon Abdou Oussein, ancien président de l’Assemblée nationale. Ce dernier a estimé que la participation de chaque acteur politique quel que soit son statut pour un sursaut national est indispensable.

Même si le gouvernement continue à faire croire que le dialogue se tiendra sans ou avec l’opposition, Abdou Oussein a précisé que tous les acteurs politiques se prononcent chacun pour donner son avis quant au dialogue national prôné par le chef de l’Etat. L’ancien président de l’assemblée reste convaincu qu’il s’agit d’un dialogue national qui devrait réunir toutes les sensibilités politiques. «  Dans cet esprit de communion et de sursaut national, il faudrait que le régime en place fasse preuve de bonne volonté et de bonne foi, en voulant bien réunir toutes les conditions de souplesse et de Clémence nécessaire permettant aussi bien les Comoriens vivant en exil politique à l’étranger que les hommes politiques aujourd’hui privés à tort ou à raison de leur liberté d’expression et de mouvement de prendre part à ce grand rendez-vous historique, et d’apporter leur pierre à l’édifice », a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale.

Selon lui, le dialogue national ne rien d’autre qu’un moment pour enterrer la hache de guerre pour préserver l’intérêt supérieur de la nation. Pour Abdou Oussein, l’esprit de la constitution de 2001 consacrant une plus large autonomie des îles, demeure le socle et la source d’inspiration du débat inéluctable de l’avenir institutionnel du pays. « La stabilité et l’unité nationale ne sauront être une réalité tangible que lorsque les îles autonomes prendront en main le destin de leur développement socio-économique sous l’encadrement d’un État fédéral qui préservera ses pouvoirs régaliens dans les seuls domaines où les îles seront déclarées incompétentes », a-t-il précisé.

Kamal Said Abdou

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