Après le constat alarmant de 3 ans de combat de l’opposition, Farid Soilih, membre de la diaspora, s’est attaqué à l’opposition, leur traitant de « menteurs ». Selon lui, l’opposition manque de stratégie en laissant un boulevard au régime. Devant la presse hier au Select, le membre de la diaspora se dit prêt à participer au dialogue national condamnant la politique de la chaise vide.

Farid Soilih, membre de la diaspora a d’abord rappelé que la politique de la chaise vide n’a pas de place. Il a annoncé sa participation au dialogue national et tend la main à tous les mouvements politiques, la société civile pour une rencontre afin de fixer une cause commune. « Je n’ai pas lancé un appel au dialogue. Je lance plutôt un appel à ceux qui se sont déjà enregistrés de nous rencontrer pour réfléchir ensemble notre combat, notamment avoir une vision commune et une cause commune », a indiqué le membre du mouvement Daula Yahaki
Passant en revue aux assises nationales ou l’opposition a désisté, le membre de la diaspora charge l’opposition. « Ils ont pris part aux élections issues des assises nationales auxquelles l’opposition a rejeté. L’opposition ne dit pas la vérité », a-t-il fulminé.
Selon lui, le dialogue est une seconde chance de renverser la tendance. « Pourquoi le président appelle au dialogue alors qu’il peut mettre en œuvre les recommandations des assises nationales. Le dialogue national est une autre occasion de s’asseoir ensemble pour trouver une solution. Le boycott des assises et des législatives ne nous a pas servi. Au contraire, il a ouvert un boulevard au président Azali et son clan d’aller encore de l’avant. Cette fois-ci nous n’allons pas accepter ce que le régime pense à notre place», a-t-il précisé. Néanmoins, il a reconnu la dictature et le coup d’État électoral de 2019, tenant responsable l’opposition qui manque une stratégie et qui se divise pour des fins personnelles.
Kamal Saïd Abdou








