Le parti « Naridjidjusé » de l’opposition constructive a, hier lundi, à Moroni, rencontré la coordination du dialogue national inter-comorien. Le but de cette rencontre est de montrer sa volonté et son envie de participer au dialogue national. Selon les aveux des représentants du parti, le changement du pays vient à partir de discussions et d’échanges communicatifs.
À peine 35 jours de la tenue du dialogue national inter-comorien, le parti « Naridjidjusé » issue de l’ « opposition positive » se dit prêt à participer à cette rencontre capitale. La raison est que pour changer le pays, il faut passer par des échanges constructifs et des discussions pour un avenir meilleur du pays. Le président du parti, Saïd Youssouf Ibrahim a montré ses envies et ses objectifs à prendre part à un tel événement. « Nous avons constaté que l’autre opposition vise seulement la chute du régime en place et le combat contre Azali. Nous devons participer à ce dialogue national en vue de proposer nos idées et montrer la voie à suivre pour les Comores, meilleures. Nous soutenons les actions gouvernementales si elles sont positives», a déclaré le président du parti Naridjidjusé, Saïd Youssouf Ibrahim.
L’opposition constructive propose des idées positives pour un changement radical dans la paix et la stabilité, selon Said Youssouf Ibrahim. C’est une manière de critiquer l’autre opposition qu’il la juge comme des « hommes pessimistes » et « défenseurs de leurs propres intérêts ». « Il existe deux oppositions : l’une positive, et l’autre pessimiste. Lors des assises nationales de 2018, l’autre opposition a été contrainte d’y participer, pourtant, ils étaient massivement présents aux échéances électorales. Nous sommes optimistes. Le dialogue est une forme de discussion et d’échanges pour le devenir du pays », a-t-il critiqué.
De son côté, le coordinateur du dialogue national, Mohamed Toihiri a montré que son rôle à jouer dans ce dialogue. « Le dialogue est une confrontation idéologique de tous les participants. Le dialogue est une rectification de nos erreurs commises. Nous allons recueillir les propositions posées », a-t-il confirmé.
Abdoulandhum Ahamada