ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Dialogue national : Le parti Radhi appelle à la participation de l’opposition

Suite à l’appel à un dialogue national, le parti Radhi a annoncé, hier mercredi, qu’il s’aligne à la vision du chef de l’Etat et appelle l’opposition à  converger vers un dialogue, d’un climat apaisé et démocratique.

Les partis de la mouvance présidentielle ont rencontré, lundi dernier, la délégation de l’Union Africaine sur la question du dialogue national. Le parti Radhi annonce son adhésion à cette initiative qui marque, selon ses représentants, une étape cruciale pour le devenir du pays. « Le dialogue national est une étape cruciale pour le développement de notre pays. Il devient l’option d’une solution véritable pour sortir le pays de ce déséquilibre politique. Nous adhérons à cette politique de réconciliation nationale qui conduit le pays vers l’unité nationale », a indiqué le porte-parole du parti Radhi, Mohamed Ahamada.

Et le secrétaire général du parti, Moussa Abdallah Moumine a critiqué farouchement le refus de l’opposition de participer au dialogue. Selon lui, l’opposition ne fait qu’intimider et menacer le président Azali à ce sujet. « L’opposition a envoyé une lettre au président Azali annonçant qu’elle ne participe pas au dialogue. Cette lettre contient des propos qui  ne respectent pas l’honneur du président. Une autre lettre est envoyée à l’Union Africaine exigeant que le président Azali ne doive pas participer au dialogue. C’est une contradiction car le président Azali est le chef de l’Etat. L’opposition critique la mandature du président Azali de 2019. L’opposition exige la présence de la communauté internationale et la libération des prisonniers politiques. Or, il n’y a pas des prisonniers politiques car chaque politicien emprisonné a commis des actes justiciables. On lance un appel aux opposants de renoncer à leur position pour participer à ce dialogue national, garant de la paix et la stabilité du pays », a-t-il insisté. Et lui d’ajouter : « les opposants ne veulent pas que le président Azali soit le chef de l’Etat comorien. Il faut cadrer les partis politiques. J’aimerai que les opposants proposent des idées qui avancent la tenue de ce dialogue national ».

Abdoulandhum Ahamada

 

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