ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Education : Djaffar Salim Allaoui promet de l’ordre dans l’éducation nationale

Le ministre de l’éducation nationale, Djaffar Salim Allaoui a tenu une conférence de presse, hier, après la proclamation des résultats du baccalauréat. Le ministre envisage d’impliquer tous les acteurs de l’éducation pour redorer l’image de l’éducation des enfants.

Après la proclamation du baccalauréat, le ministre a constaté une chute du taux de réussite à Anjouan. Et il promet d’impliquer tous les acteurs de l’éducation pour une meilleure stratégie permettant de rehausser le niveau des élèves. « Tous les plans de fonctionnement des examens et concours ont été bien installés. Je n’avais pas changé les responsables chargés du déroulement des examens. Toutefois, j’ai insisté que les mesures prises pour lutter contre les fraudes des examens soient renforcées. J’ai discuté avec les acteurs de l’examen. J’ai été sur le terrain pour surveiller et veiller au respect des mesures barrières contre les fraudes aux examens. Alors, je pense qu’à Anjouan, le taux de réussite du bac 2021 a chuté par rapport à l’année dernière », a-t-il indiqué.

« Je pense que nous devons réunir toutes nos forces pour rehausser le niveau des élèves. Tous les acteurs du secteur éducatif doivent être impliqués pour une meilleure structure de l’éducation des enfants. La loi d’orientation promulguée en 2021 doit être suivie », a déclaré le ministre de l’éducation, en appelant aux candidats autorisés à passer au deuxième groupe à doubler d’efforts pour réussir. « Les candidats refusés doivent prendre un grand élan d’avenir », a-t-il conseillé.

Socio-politiquement, l’ancien ministre de l’intérieur a rappelé qu’il a défendu l’unité nationale au respect de la constitution. « On avait un groupe de réflexion à Anjouan, en 1997. J’étais en exil avant l’année 2000. J’étais vice-président en 2002 pendant 6 mois. Le moment du débarquement à Anjouan en 2008, j’occupais le poste de ministre de l’intérieur. Je n’étais pas un séparatiste. En 2013, la justice n’a pas signalé des plaintes contre moi impliquant des attaques ni tortures contre les comoriens. Je défends l’unité national », a-t-il défendu.

Abdoulandhum Ahamada

 

Laisser un commentaire