Le toit d’une maison s’est effondré dans le quartier de Chaweni. Une des plus anciennes de la médina de Mutsamudu. Dans d’autres parties, des effondrements sont enregistres. La médina commence à faire comprendre sa vieillesse selon un résidant d’un quartier voisin.
De part et d’autres la médina de Mutsamudu, fondée en 1482 fait ressentir sa vieillesse. Il y a quelques semaines seulement, un mur du Pangahari de Mutsamudu s’est effondré. « Le mur de Pangahari s’est effondré récemment et aujourd’hui le toit d’une maison avec seulement une centaine de mètres doit inquiéter les organisations qui luttent pour le patrimoine mais aussi le gouvernent. La médina de Mutsamudu perd sa valeur, car on construit des maisons sans fondation, pendant ce temps on compte la médina de Mutsamudu, la ville Anjouanaise avec plus de maisons anciennes. La médina commence a s’auto détruire vu son ancienneté. Cela est un problème majeur au delà des biens matériels qui sont recensés mais si ça continue et certes cela ne s’arrêta pas, des pertes humaines s’en suivront car les effondrements ne préviennent personne ».
Des pertes matérielles et un blessé son enregistrés. « Des hommes et des femmes ont répondu présent pour voir les dégâts sur place. Dans les minutes qui ont suivies l’effondrement du toit de cette ancienne maison, les pompiers sont venus. Ça s’est passé à 11 heures. Après qu’on soit alerté, on a procédé soulever les matériaux », nous confie un voisin.
Un membre de la famille confie que l’état de santé de la victime n’est pas grave. « On dénombre un blessé léger emmené à l’hôpital pour des coups de sutures aux pieds. Mon cousin Yssouf Soilihi se porte très bien », témoigne-t-il.
Ahmed Zaidou (Stagiaire)