Mohamed Chakira Ali alias Kadafi, secrétaire général adjoint du parti PARI se présente à la législature de la 33e circonscription de Pimba, à Badjini. Une fois élu à l’Assemblée Nationale des Comores, le candidat promet de défendre la réforme des institutions solides et fortes qui répondent à la réalité du peuple comorien.
Monsieur le candidat, pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Je me nomme Mohamed Chakira Ali, enseignant certifié d’histoire géographie, secrétaire général adjoint du parti pour la Réforme des institutions PARI et aussi secrétaire général de l’association Mawatwania wa Badjini, basée sur la promotion de l’agriculture.
Vous vous présentez à la législature 2025 dans la circonscription de Pimba, quelle est votre ambition en faveur de Pimba ?
En réalité, je me sens capable de défendre les intérêts de la communauté de la circonscription de Pimba : « la dignité », le « respect » et surtout, « une voix forte à l’Assemblée Nationale », pour des institutions solides au service du développement socio-économique de notre cher pays.
Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter à la députation, contre les candidats du parti au pouvoir ? Avez-vous des stratégies claires pour les combattre ?
Se présenter aux élections législatives est un droit civique. C’est un droit pour tous les citoyens comoriens ayant des ambitions pour défendre les intérêts de sa communauté. Un politicien ne peut pas manquer aux grands rendez-vous électoraux, quelques soient les circonstances. Ma stratégie pour écraser mes adversaires est simple. Je suis totalement conscient que ce sont des élections législatives locales. Cependant, pour être élu député à l’Assemblée Nationale, le candidat doit répondre à des critères bien définis et clairs, notamment « être connu positivement et socialement au sein de la sous-région de Badjini ». J’ai déjà dépassé ce stade, car j’ai déjà fait 15 années au service de ma communauté de Badjini Pimba, contrairement, à mes adversaires. Je suis donc convaincu que je suis favori pour remporter cette victoire. Par illustration, en 2015, j’étais candidat et donc je suis sorti à la 3eme position sur les 9 candidats présents dans cette même circonscription de Pimba. C’est un signe fort pour consolider mes ambitions à me présenter candidat.
Quelles sont les grandes lignes du programme de votre campagne ?
Les grandes lignes sont claires et visibles selon les principes de notre parti PARI. Une fois élu à l’Assemblée Nationale, je vais défendre les principes du parti. Des principes qui sont conformes à la réforme des institutions. Le pays a une grande nécessité de réforme des « institutions solides et fortes » qui répondent à la réalité du peuple comorien. Cette ligne de réforme des institutions doit, au préalable, être appliquée pour le bien-être de la population comorienne et non pour les intérêts d’une poignée de personnes.
Propos recueillis par Abdoulandhum Ahamada