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Enseignement public : Le ministre de l’éducation poursuit les contrôles physiques

Après Ngazidja, le ministre de l’éducation nationale, Djanfar Salim Allaoui s’est rendu à Ndzuani pour un contrôle physique des enseignants du public. C’est pour déterminer le nombre exact d’enseignants en exercice, les heures de travail et recueillir les problèmes rencontrés. Après les contrôles physiques dans les 9 Cipr de l’île, il constate que quelques difficultés liées au fonctionnement de l’éducation sont à déplorer.

Des fiches techniques sont prévues pour assurer le contrôle. À Anjouan, selon les chiffres de l’éducation nationale, 115 établissements primaires publics, 29 collèges et 15 lycées souscrits dans 9 Cipr. À Ngazidja, 269 enseignants sont des fantômes. Des chiffres qui inquiètent le ministère de l’éducation nationale.

Le ministère fait savoir que c’est une enquête de terrain. « Nous établissons le nombre d’heures assurées par tous les enseignants. Au-delà, nous faisons le point, nous cherchons à établir les agents de la fonction publique et qui ne l’est pas, ceux qui reçoivent des doublons de salaire. Nous mettons fin à ces mauvaises intentions qui nuisent au budget du gouvernement », indique le ministre de l’Éducation nationale, Djanfar Salim Allaoui. « Nous avons des affections et mouvements du personnel. Le syndicat et mon cabinet ont fait un travail inédit », précise-t-il.

Des dysfonctionnements à déplorer

« En 7 mois, je ne peux pas faire de la magie à l’éducation nationale depuis 46 ans d’indépendance. Les dysfonctionnements sont là. Nous avançons sur plusieurs sujets. Mais il y a aussi, le dépeuplement dans les écoles, des élèves et des professeurs dans le monde public. Nous nous sommes renforcés et le gouvernement paye les fonctionnaires chaque fin du mois. Tout cela, c’est pour que le peuple ait une éducation de qualité. De ma brève expérience, il y a deux phénomènes. Les encadreurs pédagogiques ne remplissent pas leurs rôles. Ils sont 40 à Anjouan et ils ne respectent rien. Or, ils ont 50 % d’indemnités. C’est pour faire leurs travaux. Je vais suspendre ces indemnités. Ce sont les enfants, l’éducation, le pays que nous détruisions. Au niveau des écoles primaires, certains enseignants et directrices ne sont pas dans les établissements. Ils sont aidés par les chefs d’établissements », explique le ministre de l’éducation nationale.

Les bénévoles présents lors du contrôle, dans les salles de classe, sollicitent leurs cas auprès du ministère de l’éducation. Qui, à son tour, a « rassuré » ces derniers ? Après les contrôles dans les différents Cipr de l’île d’Anjouan, le ministre de l’éducation nationale, Djanfar Salim Alloui, a rencontré les enseignants, élèves, mais aussi, a visité les infrastructures scolaires.

Ahmed Zaidou

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