ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Entreprenariat : Anzad Yssouf, promoteur du savon

Anzad Yssouf est originaire de Nyoumakelé. Depuis plusieurs semaines, il s’est lancé  dans la production de produits nettoyants. Le jeune entrepreneur produit du savon, de l’eau de javel, de l’huile. Sans laboratoire, à moindre coût et faible production, il y a plein d’espoir avec son entreprise « Belle vie ».

Le jeune Anzad Yssouf est parti depuis ses 15 ans à Tanzanie pour ses études. L’activité qu’il exerce est parmi les métiers rares aux Comores. « J’ai appris à produire de l’huile, du savon, du shampoing, du javel et de la conservation d’aliments. Mon métier est rare aux Comores, enfin, c’est ce que je pense. C’est pour lutter contre le chômage dans les îles, à sortir des idées selon lesquelles, aux Comores, nous ne fabriquons rien. Avec mes connaissances et l’intérêt que portera la population, les investisseurs, nous développerons le pays », a expliqué Anzad Yssouf.

« J’ai fabriqué de l’huile, j’ai fabriqué du savon liquide, de l’eau de javel dans la région Nyoumakelé. Mes produits sont admirés bien que je produis insuffisamment par manque de matières premières. Je n’ai pas encore les moyens d’alimenter le pays, mais j’alimente le village de Chaweni », avance-t-il.

Selon le jeune entrepreneur, les études professionnelles et l’investissement d’une école professionnelle aux Comores seraient un facteur de développement. « J’ai fait plus de 5 ans d’études à Tanzanie et parmi mes études, j’ai fait aussi de la conservation d’aliments. Je n’ai pas encore les moyens d’investissement ni d’accroître ma production. Mes matières premières proviennent de la Tanzanie en petite quantité en vue des moyens. Je n’ai pas de laboratoire. Je travaille seulement à mon domicile. Je travaille seul. J’ai tous les jours des nouveaux clients. J’ai des revendeurs qui augmentent l’approvisionnement », a-t-il précisé. 

Ce jeune appelle la population à prendre conscience de soi-même. Car le développement commence par ces petites entreprises. « Il serait important d’avoir une école de formation professionnelle. Ça permettra d’avoir les connaissances adéquates et les métiers professionnels seront à leur portée. Cela va aussi permettre d’ouvrir plusieurs secteurs essentiels à forte revenue aux Comores », conclut-il. 

Ahmed Zaidou

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