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Envahissement des chenilles à Mboinku : Une menace des espèces végétales

La région de Mboinku est envahie par des chenilles qui s’attaquent aux feuilles des arbres et se trouvent dans les rues et auprès des maisons. Un phénomène rare qui inquiète les habitants de la région. Au cours d’une conférence de presse tenue, lundi dernier, l’Inrape rassure la population que ces chenilles ne représentent pas un danger pour la santé humaine.

La région de Mboinku s’inquiète par ce phénomène d’envahissement des chenilles dans les plantes, dans les rues et dans les lieux où poussent des gazons. À travers les réseaux sociaux, les habitants de la région demandent une intervention du gouvernement et des spécialistes de la matière afin de trouver une solution face à cette crise. Lors d’une rencontre avec la presse, lundi dernier, l’Inrape a rassuré la population que ces chenilles ne représentent pas un danger pour la santé humaine, mais plutôt une menace des cultures. « Nous avons assisté à l’envahissement des chenilles dans la région de Mboinku. Les habitants ne sont pas habitués à un tel phénomène. Mais, en réalité, ces chenilles ne représentent pas des impacts sanitaires chez les êtres humains. Elles menacent les plantes. Ces chenilles ont été importées, mais, on ne sait pas encore le pays originaire», a confirmé le directeur général de l’Inrape, Dr Hamza Abdou Azali.

Dr Issa Mzé Hassani a précisé le phénomène de la multiplication de ces chenilles et promet de tout faire pour réduire leur multiplication rapide. « Ces chenilles se multiplient la nuit par des processus de production. Un phénomène qui se produit à un cycle de 30 jours. Les larves soient L1, L2, L3, L4 jusqu’à L6 se produisent pendant 14 jours. Toutefois, ce phénomène ne dure pas jusqu’à longtemps. Les chenilles se trouvent massivement dans les plantes comme le maïs, et dans les zones où poussent les gazons. Mboinku traverse une période de pluie, procédée par une période de sécheresse. On fait l’étude et pensons mettre en place des mesures pour réduire la propagation de ces insectes », a-t-il expliqué.

Abdoulandhum Ahamada

 

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