Au cours d’une assemblée générale élective mouvementée, samedi dernier, au siège de la fédération comorienne de judo, José Chakrina Nourdine Abodo est réélu pour un quatrième mandat successif, président de cette institution après que son adversaire s’est retiré de la course. Le nouveau président promet de rehausser l’image de cette discipline à l’échelle nationale et internationale.

Une assemblée générale élective très mouvementée. Après des débats relativement houleux, José Chakrina Nourdine Abodo, seul candidat à sa propre succession est réélu par acclamation, président de la fédération comorienne de judo après que son adversaire s’est retiré de la course. Le nouveau président briguera un quatrième mandat consécutif à la tête de cette institution. Comme d’habitude, ces élections sont marquées par des contestations. Le nouveau président a révélé qu’« il y a des gens qui ne veulent pas se conformer aux textes notamment notre statut. Ils veulent faire les choses à l’amiable. Je leur dis que notre statut, c’est notre constitution, il faut la respecter », a-t-il indiqué.

Le président réélu rappelle que le judo doit prendre un nouvel élan conformément aux recommandations faites par la fédération internationale de judo. Et cela demande une volonté et un engagement. « Mon objectif n’est pas d’être président. Il y a un défi qui nous attend notamment l’organisation des jeux des îles aux Comores. J’ai la conviction d’accompagner le gouvernement comorien pour leur réussite », a-t-il dit.

A la tête de la fédération comorienne de judo, José Chakrina a affirmé avoir tissé beaucoup de relations dont il attend voir des réalisations majeures au profit de cette discipline dans le pays. Il a cité la construction dans un futur proche d’un dojo national par la fédération internationale de judo. « Je pense que le 4 décembre prochain, ce projet passera en conseil des ministres et cela fait partie de nos contributions », précise-t-il.

L’assemblée générale élective était aussi une occasion d’élaborer le budget pour les années à venir et voter le statut. 

Kamal Saïd Abdou