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Grève à Comores Telecom : Un terrain d’entente enfin retrouvé

La direction générale de la société Comores Télécom a signé une note de licenciement de 400 agents de la société, en commençant par les agents de sécurité et les femmes de ménage. Les acteurs concernés se sont mobilisés, lundi dernier, à la lutte pour la sauvegarde de leurs emplois et ont sollicité au directeur général de revenir sur sa décision et accorder un dialogue avec les représentants des salariés. Hier mercredi, à Moroni, un accord a été trouvé entre le directeur et son personnel : pas de licenciement des agents de Comores Télécom.

400 agents de la société Comores Télécom ont été la cible de licenciement pour des motifs de redressement de ladite société. Le syndicat des salariés, le personnel concerné ont, mardi dernier, déclenché une grève de contestation face à la décision prise. Ils demandent au directeur général de la société, Saïd Ali Said Chayhane de revenir sur sa décision et ouvrir un dialogue d’entente avec les représentants des salariés. Hier mercredi, le directeur général de la société et les acteurs concernés ont, ensemble, trouvé un accord de principe qui suspend la décision prise.

Un soulagement pour le personnel soulignant qu’ « il est difficile de travailler en une dizaine d’années et être mis à la porte ». « Nous avons demandé au directeur de revenir sur sa décision car il est difficile d’être renvoyé par la petite porte. Le directeur général a entendu nos cris d’alarme et il a accepté, minutieusement, de suspendre la note de licenciement. Une commission a été mise en place pour analyser les problèmes qui affectent la société. Nous avons donc remporté la bataille grâce à notre unité et solidarité», a exprimé un des représentants du syndicat des salariés.

Un des salariés a exprimé sa joie face à une telle nouvelle. « Nous sommes très ravis lorsque le directeur a décidé de suspendre sa décision. Il nous a garanti de travailler sous réserve de redresser la société en se justifiant qu’il (le directeur) est défenseur des droits des travailleurs », s’est-il réjoui.

Abdoulandhum Ahamada

 

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