Le conseil hebdomadaire a eu lieu, mardi dernier, au palais de Beit-Salam. Plusieurs sujets ont été à l’ordre du jour. Lors du compte rendu, le porte-parole a évoqué la probabilité de la hausse du prix de l’essence, du gasoil et du pétrole lampant. Le gouvernement comorien envisage des mesures palliatives pour équilibrer des prix de certaines denrées alimentaires.
Selon Houmedi Msaidié, le gouvernement cherche des solutions palliatives afin de réduire le choc car tous les pays sont impactés par cette crise. Donc, les Comores ne sont pas épargnées. « Les prix des denrées alimentaires sont élevés à l’échelle mondiale. Les Comores ne sont pas donc épargnées. Les prix seront certainement à la hausse, mais, le gouvernement cherche des solutions palliatives en impliquant les opérateurs économiques et la société civile afin de réduire le choc. Les produits énergétiques (essence, gasoil ou pétrole) seront probablement élevés. L’Etat ne manque pas d’effort pour que les produits alimentaires existent en attendant des mesures palliatives pour supporter les coûts », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
« Le monde entier a subi une inflation du prix des produits énergétiques depuis l’année dernière. Toutefois, la société nationale des hydrocarbures a pu supporter les coûts. En 2022, la guerre de la Russie-Ukraine a impacté le secteur de l’énergie en passant par un taux de 33,75%. Au début du mois de mars, le prix du baril a augmenté. Bref, cette guerre a entrainé un déséquilibre des prix du carburant », a souligné le ministre de l’énergie. « Alors, en tenant compte de la flambée du prix du baril du pétrole à l’échelle mondiale, l’Union des Comores n’est pas du tout écartée. Les prix du carburant peuvent être revus à la hausse à l’avenir », a-t-il avancé.
A noter que le prix du pétrole lampant est passé de 350 kmf à 250 kmf le litre, le gazole est passé de 550 kmf à 450 kmf le litre et l’essence de 650 kmf à 600 kmf le litre.
Abdoulandhum Ahamada
