Le gouvernement comorien a revu à la hausse du prix de carburant. Une décision critique aux yeux de la société civile. Hier jeudi, Mahamoud Ali Mohamed, PDG de la société CBE, n’a pas manqué ses critiques face à cette décision et dénonce un manque de compétences de la société Comores Hydrocarbures.

« La hausse du prix du carburant est une décision hâtive, infondée et injustifiée. Car les auteurs ne pensent pas aux conséquences que subira la société civile. Dans un pays, 3 secteurs fondamentaux : le transport, des activités commerciales et la construction des maisons. La hausse du prix du carburant devait faire un objet de discussion. Pourquoi le syndicat des chauffeurs ont accepté cette manigance au détriment du peuple ? », a critiqué le PDG du CBE.
L’entrepreneur a dénoncé un manque de compétences de la société nationale Comores Hydrocarbures (SHC), en soulignant que la guerre russo-ukrainienne n’impacte pas le marché du pétrole. « L’Inde qui compte un milliard d’habitants n’as pas un problème de produits pétroliers. Je ne sais là où la SHC fait la commande du carburant. Aux Comores, plus de 40% d’augmentation du prix du pétrole lampant et 44% pour le gasoil et essence. On ne sait pas comment font-ils leur contrat. Ces derniers temps, lors de la décharge du pétrole au port de Moroni, la SHC a évoqué une perte de 3.150. 000 000 kmf. Avant, ils ont annoncé un bénéfice d’1 milliard de francs. Où sont ces bénéfices ? Un manque de compétences. Le 25 mai dernier, la SHC a également évoqué une perte de 597 millions et de taxe intérieure de 957 millions du pétrole. Selon eux, les dépenses liées à la décharge au port sont estimées à 597 millions. C’est trop. L’ancien Dg, Omara Mgomri a encaissé 11 milliards. Un jour, j’ai vu au journal Al-watwan que la SHC a reçu un fonds de rebondissements des dépenses équivalent à 35 000 000 de dollars pour recouvrir les dépenses des 3 bateaux. Et où est cet argent ? La hausse du prix de carburant est injustifiée », a-t-il tonné. Et lui de déplorer : « Je demande au gouvernement de faire une marche-en-arrière face à cette décision. Je ne sais pas pourquoi usukani wa masiwa a accepté ces tarifs. Je dois rehausser les prix tarifaires du sable».
Abdoulandhum Ahamada








