L’association des étudiants comoriens à Antananarivo (UESMA) et l’Affam ont célébré la journée du 8 mars à Anjouan marquant la journée des droits des femmes. La cérémonie a eu lieu à la Jaf de Mutsamudu en présence de plusieurs personnalités de l’île, des femmes et de l’association Asma de Madagascar.

Les femmes sont à l’honneur. Plusieurs femmes sont décorées à l’occasion de la journée mondiale des droits des femmes. Comme partout dans le monde, la journée internationale des droits de la femme est célébrée. L’occasion d’énumérer les difficultés de la femme dans les foyers ou dans le monde du travail. La bravoure, la force, le courage, la détermination et la faiblesse de la femme ont fait l’objet de discussions et des allocutions lors de l’événement. Un événement marqué par un théâtre des élèves de théâtre de l’alliance française. Pour la coordinatrice d’Uesma, Fahati Abdallah, « c’est en collaboration avec plusieurs associations féminines. Elles sont des quatre coins de l’île », dit-elle.
« Il faut que la femme soit éduquée. Qu’elle fasse valoir ses droits. Une femme reste le berceau de la famille, elle est mère, sœur, femme ou fille, et nous devons la respecter et la protéger. L’intégration de la femme dans le milieu administratif et politique du pays est signe de bon changement et initiative du gouvernement à faire émerger le pays », a-t-elle souligné.

La journée mondiale de la femme est placée cette année sous le thème de « l’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable » par les Nations Unies. Il est courant en de telles circonstances, d’évoquer les inégalités, les discriminations dont sont victimes les femmes. « Notre pays et notre commune ne sont pas épargnés par ces fléaux. Et la mairie fait tout ce qui est en son pouvoir pour apporter des réponses à cette situation inacceptable », a fait savoir Zarouki Bouchrane, maire de la commune. Selon lui, la femme anjouanaise a toujours été aux avant-postes de la vie culturelle de notre île. Aujourd’hui encore, elles sont en première place dans l’hôtellerie, l’artisanat, les produits cosmétiques. Ici, comme à l’étranger, elles représentent la nouvelle image des Comores qui créent, et qui inventent.
Fatima Bacar, de la cellule d’écoute de Ndzuani regrette que « il ne se passe pas un jour sans que le service d’écoute de Ndzuani ne soit confronté à une situation d’acte de maltraitance perpétré à l’égard de la femme et de la fille. La lutte contre les violences faites aux femmes est un vaste chantier qui nécessite la participation de tout un chacun et mérite d’être menée par tous », dit-elle.
Ahmed Zaidou








