La Journée internationale du pharmacien est célébrée le 25 septembre de chaque année. Cette journée vise à mettre en avant le rôle essentiel des pharmaciens dans le secteur de la santé, notamment leurs contributions à la promotion de la santé publique et à l’amélioration de l’accès aux médicaments. Pour des raisons de timing, les Comores ont célébré cette journée, le samedi 28 septembre dernier à Moroni.
Aux Comores, comme dans d’autres pays, la journée mondiale du pharmacien peut servir d’occasion pour sensibiliser la population sur les services offerts par les pharmaciens, ainsi que pour promouvoir des initiatives de santé et des formations professionnelles pour les pharmaciens.
À cette occasion, les Comores ont célébré cette journée, samedi dernier, à Moroni en présence des autorités gouvernementales et des pharmaciens. Lors de son intervention, le ministre de l’économie, Moustoifa Hassani Mohamed, qui a parlé au nom du ministre de la santé, a annoncé le rôle fondamental des pharmaciens. Il a loué au passage l’engagement et le professionnalisme des pharmaciens en termes de réception des médicaments et d’orientation des patients.
« Nous connaissons le rôle fondamental des pharmaciens qui déploient leurs efforts pour la demande et la réception des médicaments au bon moment. Cela nécessite non seulement des compétences techniques mais également des notions pharmaceutiques pour pouvoir fournir des informations aux patients », a indiqué le ministre de l’économie. Et de poursuivre : « l’accessibilité facile des médicaments à haute qualité et à moins coût appuie sans doute la démarche des soins de haute qualité au profit des patients ».
Pour la vigilance et la protection de la santé de la population, le ministre appelle tous les citoyens à utiliser seulement des médicaments prescrits par les pharmacies agréées par l’État. « Je demande à la population d’utiliser uniquement des médicaments prescrits par les pharmacies agréées par les autorités compétentes pour éviter l’usage des faux médicaments et de qualité inférieure et mal conservée qui constituent un danger réel pour la santé », a-t-il sollicité.
Abdoulandhum Ahamada