Alors que la Ceni a proclamé les résultats provisoires des élections législatives du dimanche 12 janvier, le candidat malheureux de la circonscription de Hamahamet, Hamidou Karihila a très vite rejeté les résultats et a dénoncé des élections « frauduleuses » orchestrées par le parti au pouvoir. Homme politique, il continue son combat contre l’actuel régime.

Ils (les candidats malheureux) sont nombreux à dénoncer des irrégularités entachées aux législatives. Ils ont commencé leurs déclarations par une longue litanie des irrégularités qu’ils disent observées lors du processus électoral. Dans toutes les circonscriptions pour eux, les élections se sont déroulées avec des incidents majeurs : bourrages d’urnes », « remplacement des membres des bureaux de vote », « renvoi des mandataires des candidats de l’opposition ».
En effet, le candidat malheureux de la circonscription de Hamahamet, Hamidou Karihila rompt le silence sous la forme d’une rebuffade : il rejette les résultats publiés par la Ceni et dénonce des élections « frauduleuses » orchestrées par le parti au pouvoir.
« Ce sont des élections truquées par un régime arbitraire et illégal. Les résultats proclamés reflètent l’image de ce régime et de ses dirigeants », a-t-il déclaré. « Les résultats sortis des urnes me donnent la victoire avec 92%. Le candidat du pouvoir n’est pas élu démocratiquement. Il est élu avec bourrage d’urnes en chassant les mandataires afin de remplir les urnes. C’est illégal », a précisé Hamidou Karihila. Ce dernier qualifie ces élections d’une « farce » ou encore une « mascarade ». »
Le leader de Twamaya n’a pas usé de fioritures langagières pour flétrir un processus électoral « bidon », selon lui, lequel a accouché de ce qu’il appelle un « braquage électoral ». Selon les résultats provisoires de la Ceni, Hamidou Karihila est élu avec 2375 voix, soit 28,06%.
Par cette occasion, ce candidat malheureux a salué la vaillance de ces électeurs pendant le processus et a manifesté sa sympathie envers eux.
Djanamali Said Abdou