Hier mercredi, une réunion technique a eu lieu, à Moroni, après trois ans que la campagne de lutte contre le paludisme a été lancée par le PNLP et ses partenaires. 90 % des objectifs sont atteints, mais un programme de pulvérisation d’insecticides prévu à Ngazidja, le mois d’août prochain, selon Dr Affane Bacar.
Cela fait trois ans, jour pour jour que le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) s’était engagé avec ses partenaires chinois, pour une campagne de traitement de masse contre le paludisme aux Comores. Arrivé au terme du projet, hier mercredi, une réunion technique a eu lieu, à Moroni, entre la direction générale de la santé avec les partenaires chinois. Cette réunion avait comme but de dresser le bilan des objectifs atteints au cours de ces trois ans, mais aussi d’échanger pour les perspectives face à cette menace sanitaire qui perdure à Ngazidja. Selon Dr Anfane Bacar, 9% des personnes présentées dans les hôpitaux sont diagnostiquées positives du paludisme. Une situation qui exige une étude de sensibilisation pour la population de Ngazidja à ne pas baisser la garde.
« Nous avons constaté des récents rebondissements des cas de paludisme à Ngazidja. Il est pour nous un devoir de s’assoir avec nos partenaires chinois pour dresser le bilan de trois ans de lutte mais également de planifier les dispositions à mettre en place pour lutter à zéro cas le paludisme à Ngazidja », a annoncé Dr Anfane Bacar, coordinateur du PNLP. Parmi les raisons signalées dues à l’augmentation des cas de rebondissement, il s’agit, entre autres, la non utilisation des moustiquaires mais aussi la deuxième vague du coronavirus. « Parmi les mesures que nous avons entreprises pour renverser la tendance des cas, deux alternatives sont envisagées : renforcer la sensibilisation pour le changement du comportement des populations cibles à travers une étude entomologique. Et une campagne de pulvérisation d’insecticides le mois d’août prochain, à Ngazidja », dit-il.
Nassuf.M.Abdou