La société Moroni Terminal, filiale de Bolloré est sommée de plier les bagages d’ici le mois de mai prochain. Selon une source concordante, la société serait en demande du renouvellement du contrat.
Signé en 2012 avec le gouvernement comorien, le contrat de Moroni Terminal prendra fin le mois de mai prochain. Ce contrat a prévu une durée de 10 ans dans le cadre de manutention au port de Moroni. Selon une source concordante, le responsable de cette société a déjà reçu un courrier depuis l’année dernière. A en croire notre source, la société est sommée de plier les bagages d’ici le mois de mai prochain. Mais, elle serait en demande de renouvellement dudit contrat. Par manque de communication, le journal Al-fajr n’a pas eu accès auprès des responsables de la société Moroni Terminal pour plus d’informations.
Le renouvellement du contrat par rapport à la réalité d’aujourd’hui au port de Moroni suscite de multiples interrogations. Le gouvernement comorien accordera encore une seconde chance à Moroni Terminal. En tout cas, dans nos éditions précédentes, il a été mentionné que certaines sociétés étrangères de manutention seraient en concours pour assurer les travaux de manutention au port de Moroni.
Rappelons que Bolloré Africa Logistics, groupe français spécialisé dans la logistique portuaire présent aujourd’hui dans 46 pays africains et représentant environ 25 000 salariés sur l’ensemble du réseau, est représenté aux Comores par sa filiale « Moroni Terminal ». Depuis le lundi 28 mai 2012, Bolloré Africa Logistics a pris physiquement la responsabilité des opérations au port de Moroni. En septembre 2011, à l’échéance du précédent contrat de gestion du port, attribué à la société Emiratie Gulf Com, le gouvernement de l’Union des Comores a lancé une consultation Internationale qui l’a conduite à porter son choix sur Bolloré Africa Logistics, associé à Cofipri, partenaire actif dans l’import/export et usager du port. Ce choix témoigne du désir des autorités comoriennes d’améliorer l’attractivité des ports locaux afin de redynamiser L’économie nationale.
Kamal Said Abdou