Les Comores traversent une crise économique marquée par la hausse des prix des produits de première nécessité. Et ce qui est pire, les produits alimentaires locaux sont aussi chers que les produits importés.
La hausse des prix des produits de première nécessité inquiète plus d’un. À moins de deux mois de Ramadan, les prix de produits alimentaires locaux sont à la hausse. Mais, ce qui inquiète surtout nombreux citoyens, est la cherté des produits locaux. Le commerçant, Abdou Soilihi a souligné que plusieurs vendeurs et commerçants ne pensent que leurs intérêts personnels en s’appuyant sur la vente à prix galopant, des eaux minérales fabriquées aux Comores (non importées) notamment, Salsabil, Hurya, entre autres. « Je ne comprends pas la stratégie marketing et de vente pour les commerçants ou marchands comoriens qui vendent les eaux minérales fabriquées aux Comores. Ce sont des produits locaux qui ne sont pas importés. L’eau minérale Salsabil coûte en gros 1250 fc le cageot qui contient 6 bouteilles. Alors, le commerçant vend chaque bouteille à raison de 500 fc. Cela fait 500 fc multiplié par six et il gagne 3000 fc de bénéfice d’au moins 1500 fc. Comment tu accuses la gestion des affaires du gouvernement pourtant tu veux conquérir à tes propres intérêts ? », demande le commerçant.
Abdou Soilihi a, de nouveau, critiqué la vente à la hausse des produits agricoles. « Nous traversons une crise économique marquée par la cherté des produits alimentaires importés. Mais, au cas contraire, les produits locaux comme la banane, le manioc, les tarauds, et autres, doivent être vendus moins chers. En revanche, le tas de manioc qui coûtait 500 fc est passé à 1000 fc. De même pour le tas de tomate, de la banane, les tarauds, ainsi que la patate douce. C’est inadmissible avec cette situation difficile et d’autres veulent s’enrichir au détriment de la population », a-t-il fulminé.
Abdoulandhum Ahamada