Plusieurs avocats constituant la partie civile ont tenu, hier, une conférence de presse sur l’exposé des motifs de cette affaire dite « Simba Khaled ». Selon Me Moudjahid, avocat de la victime, plusieurs plaintes sont déjà déposées en France et aux Comores contre Dakota. Les avocats de la victime espèrent avoir une suite.
Il fallait attendre jusqu’à 20 ans pour que cette affaire dite agression sexuelle sur Simba Khaled, refait surface. A travers une séquence vidéo postée sur les réseaux sociaux, la victime, Simba Khaled, a confirmé avoir été abusée sexuellement par Dakota, les deux natifs de Mitsoudje. Une version controversée par les pro-Dakota, à travers une conférence de presse les semaines dernières. Les avocats de la partie civile tiennent à bout la version de leur client et d’ores et déjà une pluie des plaintes est déjà déposée en France et aux Comores. « Une plainte déjà déposée en France et trois plaintes déjà déposées au parquet de Moroni depuis le 30 janvier dernier. D’ailleurs, plusieurs personnes ont contacté Simba Khaled témoignant qu’il n’est pas le seul à subir cet acte », indique Me Moudjahid, avocat de la partie civile. Ce dernier a souligné la probabilité de déposer quatre autres plaintes en France au-delà de la plainte déjà déposée en France.
A entendre l’avocat, ici à Moroni, « nous avons cinq familles et quatre personnes qui nous ont contactés pour la réussite de ce combat. Pour le moment, nous avons formulé une plainte simple en attendant la réaction de notre parquet. Nous sommes confiants qu’une suite sera rendue. » Moudjahid est plus déterminé au cas où une suite de cette affaire ne soit pas rendue par le parquet de Moroni. « Notre client reçoit plusieurs intimidations mais bien d’autres victimes subissent encore de pression et de chantage de la part des pro-Dakota. Nous savons de quoi ces pro-Dakota sont capables. Nous sommes dans un état de droit, on ne peut pas laisser des personnes qui se croient puissants et forts violer nos enfants », rassure l’avocat. Selon l’avocat, il s’agit d’une grave accusation. Le nouveau code pénal comorien n’a pas seulement réprimé un tel acte mais a aussi ajouté des sanctions complémentaires surtout que l’auteur occupe une fonction comme enseignant ou ayant une autorité détenant au profit de l’État ou au profit d’une autre.
Kamal Said Abdou