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Mission UNESCO/ ICOMOS : Comprendre les objectifs et les perspectives

La mission de l’Unesco et l’Icomos a bien démarré à Anjouan. Les visites et réunions ont bien eu lieu. Votre quotidien y était pour comprendre la mission, ses objectifs et les perspectives pour les Comores. La mission se compose d’experts nationaux et internationaux (Unesco/ Icomos / CNDRS, MEN, UDC).

Des visites qui ont un réel impact sur le dossier de nomination. Lors de ce dernier, il y a eu différentes interventions, histoires et questions sur les médinas, maisons, mosquées, mais surtout de prises de photos. Et même sur l’histoire politique et économique du pays. Plusieurs aspects communs entre les bâtiments visités, dont la plupart sont délabrés, mais d’autres en rénovation. Certaines maisons sont découpées pour des cessions d’héritage. Les experts recensent beaucoup d’influence, notamment Oman et n’affichent rien de bon.

Le fond de la mission dans les îles

« C’est une mission de vérification de l’état d’avancement des travaux qui étaient entamés par les autorités comoriennes. Déjà, avec l’appui de l’Unesco dans le temps et pour faire le point pour pouvoir avancer ensemble jusqu’à la nomination. Nous espérons qu’on succède à la candidature », souligne Simoné Ricca, expert Unesco. « C’est une étape fondamentale pour rencontrer des gens, pour connaître les sites, vérifier le mécanisme de gestion et l’état de conservation qui vont être proposés », explique-t-il avant de préciser que la mission est double. « Il y a d’un côté l’Icomos qui est là pour vérifier l’état  de la valeur universelle exceptionnelle du site et moi, qui suis là pour imaginer un peu les étapes pour avancer. Nous n’avons pas exactement le même terme de référence, charge, mais le même but. Ce dernier est d’aider le pays à arriver à la nomination et arriver à inscrire ses sites », indique-t-il.

Pour l’experte Icomos, Luisa De Marco, c’est sa première en Afrique, notamment aux Comores qu’elle est accueillie de la sorte lors d’une mission. Selon elle, la mission est organisée par l’Unesco parce que les Comores ont l’intention de s’inscrire aux listes du patrimoine mondial qui symbolise les sites les plus beaux, les plus importants du monde entier et de créer le sultanat des Comores. « Le centre du patrimoine mondial a organisé une mission de soutien pour aider les Comores qui ont beaucoup travaillé. Nous avions besoin de consultation technique, de mieux définir certains aspects de ce dossier et de travailler ensemble pour donner », explique-t-elle avant de détailler la mission : « Nous sommes ici pour voir l’état de conservation, les d’éliminations de biens, parler pour le futur de la conservation des sites, la planification et la gestion dans le temps. Cette inscription est un honneur, mais aussi un engagement de l’État, mais pas seulement, mais la communauté locale et nationale ». Et pendant la mission à Anjouan et à la Grande-Comore, « nous allons préparer le dossier et pour garantir la conservation soutenable et la protection du bien. La conservation dit soutenir aussi la communauté pour une bonne vie dans un bon contexte paysagère, urbaine, mais aussi pour accueillir des visiteurs », ajoute-t-elle.

Un rêve ou une possibilité de s’inscrire à l’UNESCO ?

Les choses deviennent difficiles. Les visites se sont bien passées, mais la réalité du terrain est complexe. Entre les biens délabrés et des gestionnaires de sites qui ont du mal à cohabiter. L’optimisme de nomination n’y est pas. Du moins, c’est ce qui se chuchote à Anjouan. « Le potentiel est propre pour les Comores, unique, mais qui peut être d’intérêt pour le monde entier. Le potentiel est tel que les Comores sont un pays important, avec une histoire multiple de croisement de culture et nous voulons le montrer au reste du monde », a déclaré Simoné Ricca, expert UNESCO.

Il faut savoir que pour qu’un bien soit admis à l’Unesco, elle doit comporter une valeur universelle exceptionnelle. Cette valeur connaît trois grands axes. Explication. « C’est une valeur patrimoniale très importante. Il faut les restaurer et les protéger. Quand on parle de valeur universelle exceptionnelle, c’est une construction (théorique), nous avons trois piliers. C’est déjà remplir les critères de la convention. Le deuxième, c’est l’intégrité et l’authenticité. Et la troisième, c’est la bonne conservation », a-t-elle précisé.

Ahmed Zaidou

 

 

 

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