Hier dimanche, une personne est décédée à la prison de Koki dans l’île d’Anjouan. Alors que Dhouli Toukaidine souffrait d’une maladie, les autorités pénitentiaires l’auraient refusé de se soigner. Après sa mort, sa famille aurait ainsi refusé sa dépouille.

Une mort soudaine et inexpliquée. Silences et défaillances. Déclaré malade ces derniers jours, l’homme ne bénéficierait pas de traitement médical. Dhouli supportait mal sa détention. Sa mort laisse planer le doute. L’opacité dans les lieux de détention. Les détenus ne bénéficient pas leurs droits fondamentaux. Ils sont livrés à eux-mêmes. La famille du défunt attend des réponses. Car le mystère demeure.
A Koki, la prison est secouée de plusieurs interrogations. Qu’est-il arrivé à Dhouli Toukaidine ? Un habitant de Lingoni. Sans aucune assistance à Koki. Ce prisonnier décédé à la prison d’Anjouan est enterré dans sa ville natale sous pression des autorités judiciaires insulaires. Puisque sa famille aurait refusé sa dépouille. Une enquête sera-t-elle ouverte ?
Selon Hayba Fm, « à Koki, pour bénéficier des soins, il faut que la famille prenne en charge le véhicule, paie le gardien qui l’accompagne, la visite médicale, la pharmacie et l’hospitalisation. Sinon le malade meurt en prison. » Un prisonnier politique ? Les autorités compétentes ne sont pas encore exprimées sur la mort de Dhouli dans ses lieux de détention. « Depuis que Dhouli est mort, les autorités judiciaires de l’île ne sont pas exprimées. Ce qui laisse planer le doute. A Koki, les prisonniers sont mal traités. Ils sont privés de leurs droits communs », a-t-on confié. La suite dans nos prochaines éditions.
KDBA








