Des ministres comoriens et représentants de l’Union Européenne, ont répondu présents, samedi dernier, à la cérémonie du lancement officiel de l’office national de la météorologie à Moroni. Cette institution veillera à l’accompagnement technique des jeunes entrepreneurs, l’amélioration du climat des affaires et la promotion d’une culture de qualité. Ce projet est donc financé par l’UE.

C’est à Moroni, où s’est tenue samedi dernier, la cérémonie du lancement officiel de l’office national de la météorologie, en présence des différents ministres du gouvernement comorien et des représentants l’Union Européenne.
Cela fait suite du programme d’appui à la production, à l’industrialisation et libre-échange aux Comores (APILE-Comores) mis en place après la ratification par l’Union des Comores en janvier 2019 de l’accord de partenariat économique (APE) dans le cadre de groupe de l’Afrique orientale et Australe (AFAO). Il vise à encourager et faciliter au niveau national la production de biens de consommation d’une qualité suffisante pour envisager une commercialisation aux Comores, de même que sur les marchés régionaux et internationaux.
« Trois composantes ont été retenues à l’issue de cette cérémonie à savoir, l’accompagnement technique et stratégique de jeunes entrepreneurs souhaitant créer ou développer une activité de transformation sur le territoire national ; l’amélioration du climat des investissements et de l’environnement des affaires à travers un dialogue public-privé renforcé ainsi que la promotion d’une culture de la qualité au niveau national, tant au niveau des producteurs locaux que des consommateurs finaux », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Il est à rappeler qu’avec l’adhésion récente des Comores à l’organisation mondiale du commerce OMC, la normalisation nationale devrait s’aligner avec le code de pratique pour l’élaboration, l’adoption et l’application des normes prévues dans l’accord de l’organisation sur les obstacles techniques liés au commerce. « Cet accord encourage les membres de l’OMC d’adopter les normes internationales au tant que possible pour une meilleure harmonisation des exigences techniques du marché », précise le communiqué.
Nassuf. M. Abdou