Une délégation de l’organisation des nations-unis pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a été reçue hier, mardi par le nouveau maire de Moroni, Abdoulfatah Saïd Mohamed. Ils ont comme objectif aux Comores d’établir un état des lieux à Moroni, Iconi et Itsandra Mdjini, les trois localités inscrites sur le patrimoine mondial culturel, historique et touristique.
Quatre experts de l’UNESCO ont été reçus, hier mardi, par le maire de la capitale Abdoulfatah Saïd Mohamed dans le cadre d’une visite dans les trois localités comoriennes inscrites sur les annales du patrimoine mondial culturel, historique et touristique. Le tout nouvel homme fort de Moroni a remercié la venue des experts et espère que bientôt d’autres sites comoriens seront enregistrés à l’UNESCO.
« La ville de Moroni, à travers son histoire et les réalisations de nos ancêtres s’inscrit dans la dynamique nationale de préservation et mise en valeur de notre patrimoine culturel, architectural et subatlantique. Nous devons protéger cette richesse jalousement comme l’ont fait les habitants de Moroni pour l’initiation des plus jeunes aux pratiques ancestrales, et de l’histoire des sultanats qui ont marqué les valeurs de l’identité culturelle comorienne », a déclaré le maire de Moroni. Il ajoute que « revivifier les monuments architecturaux, culturels et historiques de Moroni, c’est pour son image et sa sensation qui illustrent la volonté de toute une nation qui met en avant ses valeurs identitaires ».
Selon le directeur de la CNDRS, Dr Toiwilou Mzé Hamadi, Depuis 2005, l’Unions des Comores a entrepris des démarches de présenter le patrimoine national sur la liste indicative du patrimoine mondial dans lequel des biens comoriens y sont inscrits. « Aujourd’hui, les Comores par la voix de la CNDRS entretiennent des relations, des échanges avec les partenaires internationaux et nationaux afin de pouvoir faire ensemble les biens comoriens un vecteur de développement culturel, touristique et économique », dit-il. Et lui de rappeler que, l’archipel des Comores regorge une immense richesse, certaines parmi elles ont déjà eu un classement au niveau mondial, notamment la réserve biosphère de Nyoumachouwa sur l’île de Mohéli.
Nassuf. M. Abdou