Aux Comores, la montée des prix des denrées alimentaires inquiète plus d’un. La rareté constatée notamment de la farine, la viande, le poulet, et autres, serait la raison. Face à cette situation, la fédération comorienne des consommateurs demande des mesures claires, concrètes, urgentes et réalistes.

Plusieurs produits alimentaires sont devenus rares en Union des Comores. Des citoyens concourent à la recherche de la farine, de la viande, du poulet, et autres. Les prix des denrées alimentaires sont en hausse. Une crise qui touche presque l’ensemble du pays. La fédération comorienne des consommateurs (FCC) a réagi face à la montée des taxes douanières. « Au moment où les pays riches essaient de relancer leurs économies fortement éprouvées en augmentant leurs importations, dans notre pays les bateaux se font rares et les taxes ne cessent d’augmenter. Les prix flambent, la Covid-19 semblent favoriser cette spéculation en raison des difficultés d’approvisionnement qui touchent tous les secteurs, pendant que la production locale est encore l’état primaire », a mentionné le communiqué de la Fcc.

Cette organisation professionnelle craint une situation précaire en matière de denrées de premières nécessités chez le consommateur comorien. « Nous constatons le manque de tout. Le pain est rationné quand on arrive à braver les queues dans les boulangeries, les produits carnés ont quasi disparu de la circulation, les autres denrées ont vite suivi le mouvement, tous manquent. En quelques semaines, les prix se sont envolés. Et tout cela, c’est sans citer les produits livrés, de basses qualités, qui ne répondent à aucune norme sanitaire et mettent en danger la sécurité alimentaire », avance la Fcc.

À cet effet, la fédération comorienne des consommateurs demande des explications concrètes et claires. « Nous déplorons l’indifférence, le manque de prévision et d’organisation des décideurs. Nous demandons des mesures claires, concrètes, urgentes et réalistes. En clair, nous souhaitons une prise en compte par le gouvernement de la situation de précarité de la population », conclut-elle.

Abdoulandhum Ahamada