ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Politique : Le Rddc porte secours au gouvernement

Se montrant méthodique, le rassemblement de la diaspora pour le développement des Comores (RDDC) a convié la presse hier pour réaffirmer son soutient à la politique du président Azali et son gouvernement. Créé en France par des comoriens y résidant, le Rddc se conduit comme un bon élève de la vision du président Azali de faire les Comores un pays l’émergent à l’horizon 2030.

Si l’on considère que le but est de rassembler la diaspora et de promouvoir la politique du président Azali, l’opération est réussie. Depuis 2019, la diaspora comorienne majoritaire et « silencieuse » sensibilise pour le développement du pays. Alors qu’il n’est pas un parti politique, le Rddc semble être prêt à contribuer à l’élection du chef de l’Etat aux prochaines présidentielles car, indique Abdallah Mohamed Mansouri, « nous avons dans chaque île des coordinations. »

De son côté, le président du Rddc, Fakihi Mradabi explique que « nous ne sommes pas un parti politique, nous sommes un mouvement qui lutte pour le développement et soutient la politique du président Azali. Nous défendons des intérêts pour la diaspora comorienne de France. Avec notre solidarité, nous avons réussi à lutter contre les manifestations de l’opposition. Avec l’arrivée de Mabedja aux Comores, j’étais le seul à dénoncer en France leurs actes malsains. »

Et de poursuivre : « nous encourageons la candidature d’Azali à l’union africaine. Le plan Comores émergentes va bon train. Plus de 6 000 entreprises sont enregistrées à Anpi. C’est un pas franchi. 62% des jeunes sont actifs. »

S’agissant de l’adoption du code électoral excluant la diaspora à la course aux présidentielles, le président du Rddc a indiqué que « nous souhaiterions que la diaspora soit intégrée dans la prise des décisions pour le devenir du pays. Il faut qu’on donne confiance à la diaspora pour la destinée de notre pays. La loi est votée et nous nous soumettons à son adoption. »

Pour Abdallah Mohamed Mansouri, l’enjeu juridique « c’est la double nationalité du président. On peut autoriser le binational à se présenter aux élections et une fois élu, il doit rejeter la nationalité étrangère et réclamer son patrimoine national », a-t-il soutenu.

KDBA

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