ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Politique : L’opposition appelle à un sursaut national

L‘union du front commun des forces vives contre la dictature s’est réunie, hier mercredi, à Dembeni Badjini, pour réfléchir à un sursaut national. Cette initiative vise la sensibilisation de la population sur la gestion et la gouvernance du pays. Le soulèvement populaire a été recommandé pour le changement du pays.

L’union de l’opposition continue à multiplier ses rencontres avec la population. À Dembeni Badjini, les membres de l’union du front commun des forces vives contre la dictature ont montré leurs idées pour se mobiliser vers un changement du pays. Le secrétaire général de l’union de l’opposition, Ahmed El-Barwane a expliqué que le président Azali a gouverné le pays pendant 13 ans sans changement. Selon lui, Azali n’a plus l’intention de développer le pays avec ces années passées au pouvoir. « Azali a fait 13 ans au pouvoir avec sa pire série de mauvaise gouvernance du pays. Il gère de sa propre façon sans tenir compte des règles et constitution de l’Etat. Il ignore les principes de la démocratie. Son mandat est expiré en 2021. On ne souhaite pas qu’il soit président en 2024. Plusieurs autorités, des jeunes, des présidents et des gouverneurs sont en prison pour des raisons politiques. L’union africaine n’a sollicité que le gouvernement comorien relaxe les prisonniers politiques. Or que ce gouvernement nie catégoriquement qu’il n’y a pas de prisonniers politiques. Une contradiction », a déclaré Ahmed El-Barwane.

De son côté, Ahamada Mahamoudou a abordé les sujets relatifs au dialogue national et la vie chère. « Le parti CRC continue des tournées de sensibilisation de la population d’adhérer au dialogue national. En 2019, Azali s’est autoproclamé président avec 57%. Au lieu de penser à la vie quotidienne que traverse le pays, Azali appelle la population au dialogue. Comment participer à un dialogue avec l’emprisonnement des politiques comme Sambi, Salami, Agwa, entre autres. Ils ne sont pas encore jugés. Belou a déclaré qu’il prend des décisions venant d’Azali. Sambi a été autorisé d’être évacué à l’étranger pour des soins. Msaidié a avoué que Salami serait jugé en août dernier. En vain. Le 20 avril 2019, Sambi vivait en prison sans audience. Pas de dialogue sans les plus de 100 prisonniers politiques. Pour la vie chère, la hausse des prix des produits de première nécessité justifie le calvaire que nous vivons. Le fer, contre-plaques, poissons, poulets, viandes, entre autres, sont chers. Une inflation des produits est remarquée. La population doit faire un soulèvement populaire », a indiqué Ahamada Mahamoudou.

Abdoulandhum Ahamada

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