Les Comores entrent en lice ce lundi 10 janvier pour sa première qualification en phase finale de la coupe d’Afrique des nations. Après plusieurs années d’aventure, les Cœlacanthes ont montré de quoi ils sont capables. Un combat de longue haleine et tout le monde y croit.
Affiliée à la Fifa en 2005, l’équipe nationale des Comores, les Cœlacanthes, a été optimiste et a gardé l’espoir. Les Comores sont entrées dans l’histoire. Et c’est une consécration pour cette jeune équipe composée des binationaux. Le chemin a été long. Des efforts ont été déployés par la fédération du football des Comores plus particulièrement l’ancien président Tourqui Salim. Ce dernier a manifesté sa joie d’être en vie et de voir son rêve se réaliser. Tourqui Salim s’est envolé vers le Cameroun pour soutenir les Cœlacanthes. Un signe d’honneur au Gombessa.
« Je suis très content de voir mes enfants qualifier et participer à la coupe d’Afrique des nations. Je me rappelle de notre rencontre avec les comoriens de la diaspora afin de les convaincre de libérer leurs enfants et rejoindre les Cœlacanthes pour défendre la nation. Certains ont compris et d’autres non. Je suis fier de voir notre équipe briller dans le monde entier. Tout le monde parle de notre équipe très jeune. Nous avons créé le miracle face aux grandes nations du football », a exprimé Tourqui Salim, l’ancien président de la Ffc.
Pour rappel, ce n’est qu’en 2014 que le rêve des Cœlacanthes devienne une réalité. C’est quand Amir Abdou est nommé sélectionneur du Gombessa (aujourd’hui le Brésil de l’océan indien). Dans une conférence de presse tenue hier par le coach Amir Abdou et Ben El Fardou, le coach a déclaré que « cette qualification, c’est le fruit d’un énorme travail sur la durée. Nous ne sommes pas ici par hasard. » Les joueurs de l’équipe nationale font des progrès et sont plus performants. Les joueurs anciens de l’équipe nationale tels que Kassim Abdallah, Nadjim Abdou, Youssouf M’changama … et les jeunes joueurs forment une famille.
KDBA