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Projet ER2C : Le comité de pilotage s’est réuni pour la troisième fois

Le comité de pilotage du projet assurant un approvisionnement en eau résilient aux changements climatiques s’est réuni, hier jeudi, à Moroni, en présence du  ministre de l’énergie Ali Ibouroi et celui  de l’agriculture Houmedi Msaidié. Il s’agit d’un projet financé par  le Pnud à hauteur de 60.000.000 dollars afin d’assurer 60% de la population comorienne à un accès à   l’eau potable.  

Le projet assurer  un approvisionnement en eau résilient aux changements climatiques poursuit son cours.  Hier jeudi, à Moroni, le comité de pilotage réunissant le ministre de l’énergie Ali Ibouoi, le ministre de l’agriculture en charge de l’environnement Houmedi M’saidié, la direction générale de la Sonede ainsi  des représentants du PNUD ont tenu  sa troisième  réunion du comité de pilotage. Plusieurs recommandations ont été formulées par les parties prenantes.   Ce projet appelé  fond-vert, financé par le PNUD à hauteur de 60.000.000 de dollars, servira d’assurer  60%  de la population un accès à l’eau potable d’ici 2027.  Le ministre de l’agriculture et de l’environnement Houmedi Msaidié,  a rappelé que le projet poursuit  sa course vers le bon fixe. Un projet devant rassurer d’ici 2027 la fin de la crise d’eau dans toutes les zones habitées dans les trois iles indépendantes.

« C’est en quelque sorte un conseil d’administration qui siège pour étudier, et  d’apporter des solutions  qui serviront comme base pour le  succès de ce projet en approvisionnement en eau. Il est crucial que ce comité s’unisse afin de prendre ensemble toutes les dispositions nécessaires pour ce projet », a montré le ministre de l’agriculture en charge de l’environnement. Selon lui, il existe de nombreuses raisons, comme le gaspillage ou les pertes en eau  dans plusieurs zones, mais c’est généralement  de politique publique qui manque pour la gestion de l’eau,  raison pour laquelle « nous sommes réunis pour échanger et d’apporter des solutions sur la réussite du projet. Pour  le pays, cela a un sens économique, car le nouveau code de l’eau donne la société d’Etat Sonede le monopole sur la gestion de tous les sites d’eau et assurer leur meilleur entretien pour un approvisionnement en eau durable à toutes les communautés », ajoute le ministre de l’environnement.  

Le Pnud au premier plan

Partenaire au premier plan pour le développement  de l’Union des Comores, le   PNUD a investi 60.000.000 de dollars pour accompagner 60% de la population comorienne à bénéficier un approvisionnement en eau. « L’objectif est d’accompagner 60% de la population comorienne pour un approvisionnement régulier en eau.  C’est un projet qui va avoir un impact assez important sur le bien- être de la population, car la question de l’eau potable  reste extrêmement importante sur nos vies quotidiennes, mais aussi de lutter contre l’usage des eaux usées qui nuisent notre santé », a expliqué Mme Fenalla Frost représentante résidente programme des Nations-unis pour le de développement. Et elle d’ajouter que « au-delà, de cela, on a vu, ici que  les comoriens  sont confrontés au phénomène du changement climatique, ça veut dire qu’il y a une réduction si importante des rivières, et cela entraine la population globale à moins facilement accès à l’eau ».

Ce projet apporte un aspect positif  sur l’agriculture. «  Nous avons mis en place des  infrastructures micros bassins  dans les trois iles pour accompagner 30.000 agriculteurs  à avoir l’accès à l’eau afin d’accroitre l’activité agricole », dit-elle. Convaincu aux  problèmes fonciers qui déclenchent   des  conflits inter-communautés, le ministre de l’énergie, Ali Ibouroi a mis un accent particulier sur les  communes à préserver la paix pour la réussite de ce projet. Il invite les populations à se conformer dans un cadre légal que régisse le nouveau code de l’eau. « On ne peut pas se permettre à saboter  un tel projet  par des conflits d’inter-communautés. Les populations, les régions, les communes doivent ainsi  savoir que, si l’une d’elle gagne c’est le pays entier qui en tira profit. Et j’appelle toutes les communautés à faire preuve de responsabilité et de courtoisie pour que ce projet arrive au bon port. Mais si nous freinons nos partenaires par ce qu’il y a un désaccord entre des communautés  on est tous perdant », conclut-il.   

Nassuf. M. Abdou

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