L’association pour le développement durable des jeunes leaders est dotée d’une machine de production des sachets non-biodégradables. Convaincu que les sachets plastiques menacent l’environnement, au cours d’une visite effectuée hier dans le chantier de production, Houmedi Msaidié a manifesté la disponibilité du gouvernement d’accompagner cette initiative.
La machine est capable de produire par jour 9000 sacs mais en moyenne, l’association produit 3000 sacs par jour, selon Mouniati Ismaila, secrétaire générale de l’association pour le développement durable des jeunes leaders. Pour répondre aux besoins de la population, l’association a prévu un prix convenable afin de faciliter la population. Un prix allant de 25 kmf pour les petits sacs à 100 kmf pour les sacs moyens. Mais le manque de financement fait défaut dans la mesure où le budget de fonctionnement est de 5.000.000 kmf avec une durée de 3 mois, selon Mouniati Ismaila. « Nous avons besoin d’un appui financier pour pouvoir assurer la production. Les charges remontent jusqu’à 5.000.000 kmf pour l’achat des matières premières », a appelé la secrétaire générale de l’association.
Selon la secrétaire générale, pour le moment l’association est en phase d’essai car elle n’a pas suffisamment des matières premières pour lancer le marché. La loi « Oumouri » interdisant l’utilisation des sacs en plastique n’est pas encore appliquée. « On ne peut pas interdire l’usage des sacs en plastique en appliquant cette loi sans pour autant être sûr que nous avons déjà pu les remplacer par d’autres sacs non polluants. Alors notre visite d’aujourd’hui est de venir encourager l’association », a précisé Houmedi Msaidié qui a manifesté la disponibilité du gouvernement d’accompagner l’association. Alors que l’association a déjà produit des échantillons, le ministre de l’environnement a sollicité à ce que l’association revoit la qualité de leur production pour qu’elle soit adaptée aux besoins réels de chaque utilisateur.
Kamal Saïd Abdou