Le général de corps armé français, André Petillot effectue une visite de trois jours, à Moroni. Et hier mercredi, il a été reçu par le ministre de l’intérieur, Fakridine Mahamoud. Cette visite rentre dans le cadre de la coopération bilatérale Comores-France, en matière de sécurité et de défense, mais aussi, l’occasion de discuter sur les enjeux actuels en termes de sécurité nationale et de renforcement des liens existants.
Hier mercredi, le général de corps armé français, André Petillot, major général de la gendarmerie nationale française, a été reçu par le ministre de l’intérieur, Fakridine Mahamoud. Une occasion pour aborder plusieurs sujets relevant la sécurité et la défense. Cette rencontre permet d’échanger sur la stratégie de renforcement des liens existants entre la gendarmerie française et celle des Comores, ainsi que la police nationale.
Devant la presse, le ministre de l’intérieur, Fakridine Mahmoud a souligné l’importance d’une coopération bilatérale entre les deux pays. Pour lui, à travers cette coopération, les deux entités conjointes peuvent voir comment pouvaient-elles améliorer les domaines de sécurité et de défense. « Nous avons des relations militaires avec l’armée française. Cette rencontre a permis de renforcer nos liens et de voir dans quel domaine on peut améliorer. On doit coopérer avec les autres pays et voir les priorités absolues pour maintenir la sécurité nationale et renforcer les liens existants », a précisé le premier flic du pays.
En effet, le ministre Fakridine a juste évoqué la « criminalité » et la « cybercriminalité ». Deux secteurs primordiaux face à la recrudescence des cas de criminalités dans le monde, et en particulier, à l’intérieur du pays, les Comores. « Nous devons planifier comment devrons travailler ensemble entre les deux armées. Nous avons des secteurs prioritaires, notamment, la lutte contre la criminalité et la cybercriminalité. Parfois, il y a des actes de criminalité à l’intérieur de l’un de nos deux pays. Alors, il sera facile d’identifier et rattraper les acteurs de ces actes ignobles », a-t-il souligné.
Abdoulandhum Ahamada