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Résilience climatique : Un système de drainage inauguré dans le quartier Coulée

La mairie de Moroni a inauguré la semaine dernière, dans le quartier Coulée, un nouveau système de drainage. Cette infrastructure représente une réponse durable à la vulnérabilité urbaine et incarne un acte de solidarité envers les populations affectées par les inondations.

Située au pied du volcan Karthala, Moroni est exposée à des précipitations importantes et à une topographie qui favorise le ruissellement rapide des eaux de pluie en cas d’intempéries.

L’urbanisation rapide, souvent informelle et non planifiée, a aggravé la vulnérabilité de la ville, provoquant fréquemment des débordements et des inondations.

Pour faire face à cette situation, un système de drainage a été mis en place. Selon les autorités municipales, cette infrastructure vise à canaliser efficacement les eaux de ruissellement provenant des hauteurs du Karthala afin de réduire les risques d’inondation dans ce secteur particulièrement exposé.

Le ministère de l’Aménagement du territoire a salué ce projet comme une étape clé vers une ville plus résiliente face aux changements climatiques. Ahmed Soulé, coordinateur du projet ONU-Habitat, souligne que « ces infrastructures de drainage ne sont pas de simples ouvrages techniques. Elles constituent une réponse durable à la vulnérabilité urbaine, un symbole de solidarité envers les populations affectées, et une preuve de notre capacité à anticiper les risques climatiques ».

Ce nouveau système promet de limiter considérablement les débordements, les dégâts matériels, ainsi que les risques sanitaires liés aux eaux stagnantes. À terme, la mairie espère étendre ce type d’infrastructures à d’autres quartiers vulnérables, renforcer le réseau de voirie structurante, et mettre en place une gestion de l’eau de pluie mieux adaptée aux effets du changement climatique.

Les habitants du quartier Coulée peuvent désormais se sentir plus en sécurité. « Ils sont maintenant protégés. Nous espérons que d’autres projets viendront compléter cette initiative déjà soutenue par Oxfam », a déclaré un responsable de l’ONG. Ce projet est divisé en deux phases, avec un budget estimé respectivement à 189 millions et 269 millions pour chaque phase.

Kamal Saïd Abdou

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