L’association Toimaya ya maoudou avec Shawiri Mentoring ont organisé, samedi dernier, leur première édition du salon de l’étudiant à Iconi Bambao. Une initiative visant à orienter, conseiller et guider les élèves et étudiants dans les démarches administratives du visa, de choix de la filière universitaire et du métier.

Samedi dernier, plusieurs étudiants et élèves se sont présentés à Iconi à l’occasion de la première édition du salon de l’étudiant. Une initiative de l’association Toimaya ya maoudou (espoir de demain) et de Shawiri Mentoring en vue d’accompagner les jeunes dans le choix de la filière universitaire, des démarches de la recherche du visa, de l’entretien d’embauche, entre autres. Des stands de l’UDC, du campus France, des démarches pour le visa, de littérature, arts et culture, de technologies, de l’agriculture et du BTP, entre autres, ont été installés.
Le président de Toimaya ya maoudou, Azir Younoussa estime que le salon de l’étudiant est une occasion de montrer la voie de vie future des jeunes étudiants comoriens. Puisque, selon lui, les jeunes comoriens ont un manque d’un plan d’accompagnement, d’orientation et de guide. Toimaya ya maoudou est une association dont les principes sont liés à l’éducation des élèves et étudiants. Plusieurs élèves atteignent leur lycée sans savoir leurs objectifs à aboutir après le bac, le choix de la filière, du métier ainsi que les démarches administratives pour la recherche du visa. Nous espérons sensibiliser les villes et villages des Comores face à cette belle initiative. C’est en quelque sorte montrer aux élèves et aux étudiants le choix de la vie et son lieu d’apprentissage », a expliqué le président de Toimaya ya maoudou.
Daniel Moinaecha, une élève en classe de Première a approuvé l’importance de l’organisation d’un tel évènement. « Je pense que c’est une meilleure idée sur le fait que les élèves se sentent accompagnés par des gens instruits et qui sont capables de nous orienter. Effectivement, nous aimerions que les élèves du lycée sachent faire le choix de leurs séries au Baccalauréat et leurs filières après Bac”, s’est-elle réjouie.
Abdoulandhum Ahamada








