Le directeur de cabinet chargé de la défense, Youssoufa Mohamed Ali a effectué vendredi dernier, une visite au garde-côte comorienne où dix militaires sont en formation sur le pilotage des drones militaires. Équipés d’un système de maitrise sur les conditions métrologiques « Wadher stechn » et deux antennes radios de communication, ces engins volants peuvent opérer dans l’espace pendant 12h de temps d’affiler sur une couverture de 150 km et une altitude de plus de 16 km.
En matière de lutte contre l’insécurité maritime dans la zone de l’océan indien, les Comores pourront désormais, se sentir protéger avec les drones offerts, le mois de juillet dernier, par l’ambassade des Etats-Unis aux Comores.
Dix militaires issus des garde-côtes comoriens sont en formation dispensée par des techniciens américains sur la manipulation de ces avions sans pilote. Le directeur de cabinet chargé de la défense, Youssoufa Mohamed Ali alias Belou, s’est rendu sur place pour constater de visu l’évolution de cette formation dont bénéficient 10 militaires.
Il a souligné l’importance de ces dispositifs de sécurité face à la traite des personnes, le déversement des déchets dans les eaux comoriennes, le terrorisme en mutation dans la zone des grands lacs et contre la pêche illicite.
« Cette visite au sein de la garde-côtes comorienne, illustre notre engagement à accompagner cette structure militaire, à accomplir leur lourde tâche, qui est celle de la lutte contre le terrorisme, le déversement des déchets, la lutte contre la traite des personnes, le trafic de la drogue, les pirates, mais aussi veiller à la sécurité de nos pêcheurs une fois perdus ou en panne en plein océan », a expliqué Youssoufa Mohamed Ali, directeur de cabinet du président de la république chargé de la défense.
Selon lui, le gouvernement prend la menace au sérieux sur la montée en puissance des groupes terroristes dans les zones et veut se doter d’un dispositif de contrôle dans les ports pour identifier tous les conteneurs en provenance de l’extérieur.
Avec formation très avancée, pour 12h de temps par jour pendant un mois et demi, les stagiaires sont conquis, quant aux connaissances qu’ils ont acquises sur la manipulation de ces engins.
« Nous avons commencé à prendre sur la maitrise du logiciel, celui-ci a le rôle de guider et contrôler le mouvement du drone, sa situation depuis la terre s’il est prêt ou non à s’envoler, mais aussi planifier l’espèce qu’il devrait passer, au risque de se heurter avec un avion. Cela exige bien sûr une coordination avec les techniciens de l’agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie, qui nous fournissent les informations météoritiques, nous permettant de planifier le vol », confie le lieutenant Mohamed Elamine.
Ce bénéficier de ladite formation, s’est dit impressionné quant à la qualité de transmission rapide de l’information sur les écrans, l’état des drones depuis l’espace. « La particularité de ces appareils volants, réside sur la transmission instantanée des informations sur son état en pleine mission. Ce qui nous permet en cas de défaillance avérée de les faire retourner sur la base, le plutôt que possible », a-t-il ajouté.
Des drones très sophistiqués
Équipé d’un système de maitrise sur les conditions métrologiques « Wadher stechn » et deux antennes radios, assurant une communication avec l’antenne sur place, ces engins volant pourront opérer dans l’espace pendant 12h avec une couverture de 150 km. Avec ses quatre litres de C10, faisant le plein, ces avions sans pilote s’offrent un système de couverture indétectable. Ils peuvent survoler à une altitude de 16 km, prendre des images et retourner à la base sans être détectés. Au terme de la formation, quatre stagiaires partiront aux Etats-Unis pour y bénéficier d’une autre formation des formateurs. Ces derniers prendront le relai des américains, pour dispenser les cours réservés à la deuxième vague.
Nassuf. M. Abdou