ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Sécurité portuaire et navigation maritime : L’UE octroie 26 millions d’euros pour la formation en droit de la mer

Dans le but d’assurer la sécurité des ports et de la navigation maritime dans la sous région du sud-est  de l’Afrique, l’Union européenne a financé 26 millions d’euros pour une formation dans 9  pays y compris les Comores. L’agence nationale des affaires maritimes a procédé à l’ouverture de la formation lundi dernier.

« Cette formation est financée par l’Union européenne en collaboration avec la commission de l’Océan Indien à hauteur de 26 millions d’euros pour 9 pays de la sous-région parmi lesquels les Comores, Madagascar, Tanzanie, Mozambique, Seychelles, la Réunion, la Namibie, Djibouti… Nous avons eu de la chance ici aux Comores car nous avions une formation de sécurité portuaire au mois de janvier dernier portant sur le droit de la mer pour comprendre les limites des espaces maritimes et comment poursuivre ceux qui traversent une mer étrangère illégalement. Cette formation est la suite de tout ce qu’on a fait », a indiqué Ahmed Mahachi, un agent maritime.

 La formation porte sur la sécurité portuaire et la navigation maritime qui va se dérouler pendant une période de 6 semaines.  « Le but est de savoir détecter et lutter contre les comportements maladroits et la violation des normes portuaires et maritimes. Elle a commencé à Anjouan depuis le 17 mai en présence du Ministre de transport maritime qui a pris part à la cérémonie d’ouverture, pendant deux semaines. Après les deux semaines que nous passerons ici à Ngazidja, ce sera enfin à Mwali à partir du 14 juin », a-t-il mentionné.

« Cette formation regroupe plusieurs institutions telles que l’Anam, le port, les gardes côtes, la police de l’air et des frontières (PAF), gendarmerie maritime, la douane, sécurité civile. On a prévu un nombre de 45 participants pour chaque île. Quant à la gestion du projet, trois institutions s’en sont chargé : il s’agit de l’office des Nations Unies contre la drogue et les crimes, organisation maritime internationale (OEMI) et l’interpole de la police internationale », a-t-il avancé.

En ce qui concerne l’application des connaissances acquises pendant la formation, M. Ahmed rassure qu’il n’y aura jamais de laxisme. « On nous a toujours recommandé de former les gens sur ça. On n’avait pas malheureusement les compétences. Aujourd’hui que l’Union européenne nous a proposé cette formation, sans demande préalable, nous ferons en sorte que tout le monde applique à la lettre ce qu’ils auront appris », a-t-il rassuré.

Fahadi Mohamed Ali (stagiaire)

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