Alors que l’Assemblée nationale se réunit de plein droit en deux sessions ordinaires par an dont la durée ne peut excéder six mois, la première session parlementaire ordinaire de l’année est ouverte le vendredi 02 avril dernier. Dans son discours d’ouverture, le président de l’Assemblée, Moustadroine Abdou appelle les élus de la nation à soumettre des propositions de lois.
« Le calendrier des sessions est fixé selon les modalités déterminés par le règlement intérieur de l’Assemblée de l’Union. Et selon l’article 28 du règlement intérieur, « le première session s’ouvre le 1er vendredi du mois d’avril », a déclaré le président de l’Assemblée de l’Union. Ce dernier a rappelé que lors des deux précédentes sessions ordinaires, 46 projets de lois avaient été déposés par le gouvernement dont 11 lors de la première et 35 pour la seconde. « Au total, 38 d’entre eux ont été adoptés et 8 n’ont pas été examinés pour vice de forme », a indiqué Moustadroine Abdou.
Et lui d’avancer, « près de 80% des textes ont été déposés pour la seconde session. Les 2/3 d’entre eux l’ont été aux mois de novembre et décembre. Avec un agenda aussi chargé, vous vous en doutez bien, les membres des commissions permanentes ont dû travailler sous pression, à un rythme très soutenu, jusqu’à la dernière minute de clôture des travaux de ladite session. »
Mais aucune proposition de lois n’était venue des élus de la nation. Inquiétude ? « J’en appelle donc à l’esprit d’initiative des honorables députés, à l’occasion de cette nouvelle session pour qu’ils soumettent des propositions dans le sens du renforcement du dispositif législatif du pays », lance le président de l’Assemblée.
Concernant le mois de Ramadan, le président de l’Assemblée de l’Union est convaincu que les députés devront prendre des mesures d’adaptation nécessaire au niveau familial et social afin qu’ils soient pleinement disponibles pour remplir leurs obligations religieuses et parlementaires.
Nassuf. M. Abdou