La nouvelle s’est répandue sur le territoire mardi dernier à travers les réseaux sociaux. Un homme d’une trentaine d’années originaire de l’île d’Anjouan aurait violé sa propre fille âgée de 11 ans.
Les faits se seraient déroulés dans le sud de Ngazidja. Une fillette de 11 ans serait agressée sexuellement. La victime serait enceinte. Le suspect serait interpellé par la brigade de Fumbuni. L’homme aurait vécu avec la fille, seuls. Il ne s’est pas marié après avoir quitté la mère de cette fille victime, selon notre interlocuteur. La situation est tellement grave. La barbarie humaine atteint son paroxysme. Les cas de violences sexuelles se multiplient. Alors que des associations et organisations pour la protection des enfants et contre les agressions sexuelles ne chôment pas à sensibiliser contre ce fléau.
La fillette violée sexuellement aurait témoigné les faits et ce ne serait pas la première fois. A plusieurs reprises ? C’est à quelques jours de l’acte de viol qui aurait été enregistré à Hahaya. Ces agressions sexuelles installent la terreur sur le territoire national. Plus dramatiques. Ainsi des familles et des mineures victimes d’agressions sexuelles vivent ce traumatisme au silence.
Plus de 190 cas de violences sexuelles sont enregistrés au premier trimestre de 2021 dont plus de 170 cas sur les filles. Bien que les partenaires des Comores accompagnent le pays à lutter contre ces actes de viol, les mineures continuent à en subir la souffrance. Sur ces chiffres, Ndzuani enregistre 58 cas de violences sexuelles. La lutte contre les agressions sexuelles ne vaut plus qu’un combat solidaire.
KDBA