L’Union des Comores en collaboration avec l’ONG internationale, femmes d’expertise (FEEX) abrite, depuis demain mardi, à Moroni, la première édition du sommet mondial des femmes d’expertise. Le thème retenu est « devenir une femme expertise pour réussir son entreprise ». Une occasion pour lancer un projet d’accompagnement à 70 femmes comoriennes en « formation digitale et physique » sur le domaine de l’entreprenariat.
Du 10 au 14 mai 2022, la première édition du sommet mondial aura lieu, à Moroni. Plusieurs participants étrangers et comoriens prendront part à cet événement qui entre dans le cadre de l’entreprenariat des femmes. À travers une conférence de presse tenue, samedi dernier, la présidente de l’Ong internationale femmes d’expertise aux Comores, Asna Saïd Allaoui a précisé l’importance de l’organisation de ce sommet aux yeux des femmes comoriennes. « Depuis mardi prochain, l’Union des Comores organisera, à Moroni, la première édition des femmes d’expertise. Une occasion de soutenir 70 femmes dont 26 à Ngazidja, 22 à Anjouan et 22 à Mohéli, en incubateur physique et digital. Ce sommet permettra aux femmes de bénéficier des formations basées sur le domaine de l’entreprenariat. Une délégation de 15 pays fera le déplacement vers Moroni. Ce sommet permettra également d’être un appui aux femmes afin de conquérir leurs droits fondamentaux », a précisé la présidente de FEEX COMORES.
De l’autre côté, la responsable des femmes d’expertise France, Solange Abanda a insisté sur le choix de l’Union des Comores comme pays hôte de cet événement. Selon elle, l’Union des Comores est un pays spécial en matière d’accueil, de richesse, de femmes travailleuses, entre autres. « Les femmes comoriennes sont des femmes travailleuses. Ce sommet mondial des femmes d’expertise est une opportunité pour les Comores de montrer le monde entier leur richesse et leur capacité d’adaptation pour donner une vraie valeur aux femmes comoriennes. Le droit comorien est un bijou. Les choix des Comores est une évidence », a-t-elle dit. Et d’ajouter : « on aura un suivi et évaluation de 6 à 12 mois post-formation pour ces femmes comoriennes ».
Abdoulandhum Ahamada
