Après l’appel d’offres lancé par le gouvernement pour le poste de directeur général à la Sonelec, le gouvernement envisagerait de lancer également un appel d’offres pour une société devant assurer la maintenance et la révision des groupes électrogènes. Et un pactole sera déboursé pour l’achat des pièces à rechange. Mais une société malgache (Henri Fraise) aurait manifesté sa volonté de prendre le marché.
Alors que le pays n’est pas stable en matière énergétique, le gouvernement ne chôme pas pour une fourniture électrique régulière. Plusieurs moyens ont été déployés. Des groupes électrogènes et pièces à rechange ont été achetés. En vain. Et pour la performance énergétique, un comité ad hoc a été mis en place, chargé de préparer et de suivre techniquement et financièrement la mise en œuvre des travaux de révisions des groupes thermiques de la Sonelec.
Ce comité est confié à veiller au diagnostic des besoins en maintenance des groupes électrogènes, d’assurer la fourniture des pièces de rechange pour lesdites révisions conformément au diagnostic des besoins, d’assurer la qualité et la conformité des pièces de rechange fournis, d’assurer la direction et la supervision des travaux de révisions, d’assurer la garantie des travaux de révisions réalisés (pièces et main d’œuvre), et bien d’autres.
Aucune stabilité. Le gouvernement envisagerait alors de passer à la vitesse supérieure en recrutant une société devant assurer la révision des groupes électrogènes. Quelle société sera-t-elle confiée à cette lourde tâche ? Dans la politique du renouveau, le gouvernement n’a pas droit à l’erreur après 2016 depuis que le président Azali est au pouvoir. L’énergie, un levier de l’économie du pays doit être une priorité des priorités pour que le pays ait une fourniture électrique régulière.
Une société malgache, Henri Fraise aurait manifesté sa volonté de prendre le marché et aurait proposé un contrat. Elle proposerait une révision générale à 250 millions de francs comoriens et une révision partielle à 95 millions de francs comoriens. Alors que la Sonelec effectuerait une révision générale à 120 millions de francs comoriens avec une révision partielle à 45 millions. Cependant, une société belge se sentirait incapable de livrer des pièces à rechange avant six mois pendant que la société malgache annoncerait de livrer des pièces en espace d’un mois. La société malgache livrerait-elle des pièces solides ? Ne sont-elles pas des pièces défectueuses ?
A noter que jusqu’à l’heure, la Sonelec est dirigée par un directeur par intérim. Et les groupes électrogènes qui alimentent le pays nécessitent des révisions avant que le pays tombe dans un noir total.
KDBA